Tout le monde compte sur moi… Je mange trop, pourquoi ?

Le piège de la performance : quand la nourriture devient votre anxiolytique

« Je contrôle tout dans ma boîte, mais le soir, c’est le frigo qui me contrôle… »

Cette phrase, c’est celle de Claire, dirigeante d’une PME en pleine croissance. Une femme brillante, respectée, qui pilote des projets complexes et manage une équipe avec une poigne de fer. Mais derrière cette façade de réussite se cache une souffrance silencieuse, une bataille qu’elle mène seule, chaque soir, avec la nourriture.

Le stress de la dirigeante et le refuge alimentaire

Pour beaucoup de femmes entrepreneurs et de dirigeantes, le stress n’est pas une option, c’est le quotidien. La pression des résultats, la charge mentale infinie, la peur de l’échec… tout cela s’accumule. Et quand les émotions débordent, que les mots ne suffisent plus, la nourriture devient le réconfort le plus accessible. C’est une anesthésie rapide, un pansement sur une anxiété qui gronde. Claire me l’expliquait en séance :

« Une crise de boulimie, c’est la seule fois de la journée où mon cerveau se met sur pause. Je ne pense plus aux chiffres, aux deadlines, aux problèmes à résoudre. Je mange, c’est tout. »

femme mange cookie enfants je mange trop émotions TCA hyperphagie

De la compulsion alimentaire à la perte de contrôle

Au début, c’est insidieux. « Je mange un peu plus quand je suis triste » ou stressée. Puis, le mécanisme s’installe. La nourriture n’est plus un plaisir, mais un besoin impérieux pour calmer le système nerveux. Le stress déclenche la compulsion, la compulsion entraîne la culpabilité, et la culpabilité nourrit le stress. C’est un cercle vicieux qui s’auto-alimente. On passe de « la nourriture me réconforte » à « je ne sais plus m’arrêter quand je commence à manger ». On se cache pour manger, rongée par la honte. Le corps change, le poids augmente, et l’estime de soi, déjà mise à mal, s’effondre un peu plus. Ce que Claire pensait être une solution est devenu son pire ennemi, aggravant sa souffrance.

L’illusion des régimes pour soigner le trouble alimentaire

Face à cette prise de poids, le premier réflexe est souvent de vouloir reprendre le contrôle. Et quoi de mieux qu’un régime pour ça ? C’est une erreur classique, et pourtant si destructrice. Pour une femme habituée à tout maîtriser, la restriction alimentaire semble logique. Mais c’est oublier une chose essentielle : le problème n’est pas dans l’assiette, il est dans l’inconscient.

Les régimes ne font qu’ajouter de la frustration à la pression. Chaque écart est vécu comme un échec monumental, renforçant l’idée qu’on est « nulle » et « sans volonté ». Cela ne fait qu’augmenter le besoin de réconfort… et prépare la prochaine crise de boulimie ou d’hyperphagie. On ne peut pas régler un problème émotionnel avec une solution purement logique.

Retrouver la paix avec l’hypnose : une approche pour l’inconscient

Sortir de ce piège demande de changer de stratégie. Il ne s’agit pas de « mieux » contrôler, mais de comprendre pourquoi on a besoin de ce contrôle et de cette compensation alimentaire. C’est là que l’hypnose devient un allié puissant. Elle ne vous dit pas quoi manger. Elle s’adresse directement à votre inconscient, là où sont logés les automatismes, les peurs et les véritables causes du stress.

L’hypnose permet de désamorcer les schémas qui lient le stress à la nourriture. Elle vous apprend à gérer la pression différemment, à accueillir vos émotions sans les manger. C’est un travail en profondeur pour reprogrammer la relation à soi-même et à l’alimentation. Il ne s’agit pas de lutter contre les compulsions, mais de les rendre inutiles.

En trouvant la sécurité et l’apaisement à l’intérieur de vous, le besoin de remplir un vide avec la nourriture disparaît progressivement. Vous apprenez à vous consoler avec vos propres ressources, à devenir votre propre alliée.

L’objectif n’est pas de devenir une machine parfaite qui ne ressent rien, mais de redevenir une humaine qui vit ses émotions, pleinement, sans qu’elles ne dictent sa conduite alimentaire. Se libérer des TCA, ce n’est pas seulement retrouver son poids de forme ; c’est surtout retrouver la paix, la légèreté et la liberté d’être soi-même, au travail comme dans la vie.

Découvrir le programme

Appel sans engagement - 100% confidentiel