La perte de poids après l’accouchement, c’est possible naturellement ?
« Je ne reconnais plus mon corps. Ce n’est plus le mien. C’est le corps d’une mère, et j’ai l’impression d’avoir perdu la femme que j’étais avant. »
Le miroir, cet ennemi intime post-partum
Ces mots, c’est Aurélie qui les a prononcés lors de notre première séance. Maman d’un petit garçon de six mois, elle est venue me voir, épuisée. Pas seulement par les nuits courtes, mais par la guerre qu’elle menait contre elle-même. Depuis son accouchement, chaque regard dans le miroir était une épreuve, chaque repas une source d’angoisse. Elle avait tout essayé pour perdre ces kilos de grossesse qui s’accrochaient, persuadée que son mal-être disparaîtrait avec eux.
Quand le régime aggrave le trouble alimentaire
Aurélie a commencé par télécharger une application pour compter les calories. Le contrôle semblait être la solution. Mais très vite, la frustration a pris le dessus. Chaque écart, même minime, déclenchait une culpabilité immense, qui la poussait à manger encore plus. Elle oscillait entre des journées de restriction sévère et des soirées de compulsions alimentaires, où elle mangeait en cachette, honteuse.
Elle décrivait le cycle infernal de l’hyperphagie post-partum : plus elle se privait, plus les crises étaient violentes. Pour d’autres, ce contrôle mène à la boulimie, où le besoin de tout maîtriser se termine par une perte de contrôle totale.
Le déclic : une prise de conscience au-delà du poids
Le déclic pour Aurélie n’est pas venu d’un chiffre sur la balance. Il est arrivé un soir, alors qu’elle était seule avec son bébé qui pleurait. Épuisée, dépassée, elle s’est surprise à penser :
« Je donnerais n’importe quoi pour cinq minutes de silence, juste un moment pour souffler. »
Et au lieu de se tourner vers le frigo, elle a pris conscience d’une chose : ce n’était pas de nourriture dont elle avait faim, mais de paix. De réconfort. De douceur.
Le poids sur la balance n’était que le symptôme d’un poids bien plus lourd : celui de la charge mentale, de la solitude et de la pression d’être une mère parfaite.
L’inconscient et la gestion des émotions après une grossesse
Le cas d’Aurélie est typique des femmes qui développent ou voient s’intensifier un trouble du comportement alimentaire après une grossesse. La maternité est un bouleversement identitaire, émotionnel et physique.
L’inconscient, pour faire face à ce tsunami d’émotions nouvelles et intenses (peur, anxiété, solitude), réactive des stratégies de survie. Et manger en est une. Le trouble alimentaire n’est pas un problème de volonté, mais une stratégie de survie de votre inconscient.
Il tente de combler un vide, d’apaiser une angoisse, de calmer une tempête intérieure. Attaquer le symptôme (les kilos) avec un régime restrictif, c’est ignorer la cause profonde. C’est mettre un couvercle sur une marmite en ébullition en espérant que ça se calme. Inévitablement, ça explose.
L’hypnose : une thérapie douce pour sortir des TCA
C’est là que l’hypnose offre une alternative efficace et bienveillante. Contrairement aux régimes qui vous mettent en guerre contre votre corps, l’hypnose vous invite à faire la paix avec votre esprit. Le travail n’est pas de compter les calories, mais de comprendre ce que les crises de boulimie ou d’hyperphagie viennent dire.
En séance, on ne parle pas de nourriture. On parle de vous. On donne la parole à cette partie de vous qui a besoin de réconfort, de sécurité et de reconnaissance. On apprend à votre inconscient de nouvelles manières, plus saines, de gérer le stress et l’anxiété. On ne force pas le corps à maigrir, on apaise l’esprit pour qu’il laisse le corps retrouver son équilibre naturel.
Se libérer du poids pour enfin se retrouver
Aujourd’hui, Aurélie n’a pas encore retrouvé son corps « d’avant ». Elle a trouvé bien mieux : une relation apaisée avec lui. Les crises se sont espacées jusqu’à disparaître. Elle mange avec plaisir, sans culpabilité, et son poids diminue doucement, sans effort. Elle a compris que la véritable libération n’était pas de perdre des kilos, mais de lâcher le besoin de tout contrôler. En acceptant ses imperfections de jeune maman, elle s’est autorisée à être plus douce avec elle-même.
Et si la clé pour perdre du poids après une grossesse n’était pas dans votre assiette, mais dans la manière dont vous apprenez à vous nourrir de l’intérieur ?
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