Ma relation avec ma grand-mère me fait grossir : comment l’hypnose peut vous aider ?

Ma relation avec ma grand-mère me fait grossir : comment l’hypnose peut vous aider ?

La maison de notre grand-mère est souvent associée à des odeurs de gâteaux, à des plats réconfortants et à un amour qui semble infini ou à une personne que l’on déteste profondément (ou qui nous déteste).
Mais au-delà de ces souvenirs heureux et malheureux, la relation que nous avons avec notre grand-mère peut tisser des liens inconscients très forts entre affection, nourriture et poids corporel. Voici comment cette relation unique peut contribuer à une prise de poids.

Grand-mère, traumatisme, absence, hypnose poids plume, prise de poids


1. La nourriture comme langage d’amour inconditionnel

  • « Manger, c’est aimer » : Pour de nombreuses grands-mères, nourrir est la principale façon de démontrer leur amour. Chaque plat est une preuve d’affection. Inconsciemment, on intègre que plus on mange, plus on reçoit (et on accepte) cet amour.
  • Refuser la nourriture, c’est rejeter l’amour : Dire « non merci, je n’ai plus faim » peut être perçu par elle (et par nous) comme un rejet de sa personne. On mange pour ne pas faire de peine, créant une déconnexion avec nos propres signaux de satiété.
  • La peur du manque : « Tu es trop maigre ! » Souvent issues de générations ayant connu des restrictions, nos grands-mères associent la minceur à la maladie et les « bonnes joues » à la santé. Elles nous encouragent à manger pour se rassurer, nous transmettant l’idée que « plus » c’est « mieux ».

2. La transmission des croyances et des peurs d’une autre époque

  • Le culte de l’abondance : Avoir une table bien garnie est un symbole de réussite et de sécurité.  Le gaspillage est impensable. Surtout quand elle a connu le manque durant la seconde guerre mondiale. « Finis ton assiette » devient une règle d’or qui nous apprend à ignorer nos limites.
  • Des standards de beauté différents : L’idéal de la femme pulpeuse, « bien en chair », était un signe de bonne santé et de fertilité. Une grand-mère peut, sans le vouloir, nous transmettre que prendre des formes est une bonne chose, entrant en conflit avec les normes actuelles.

3. La grand-mère comme refuge émotionnel

  • Un havre de paix sans jugement : La maison de la grand-mère est souvent un lieu où les règles parentales sont plus souples. C’est un espace de réconfort où la nourriture est au centre des rituels.
  • L’association « douceur = sucré » : Les gâteaux, les bonbons et les plats riches deviennent les symboles de ce refuge. À l’âge adulte, en cas de stress ou de tristesse, notre cerveau cherchera à recréer ce sentiment de sécurité en se tournant vers ces mêmes aliments « doudous ».

4. Le cas spécifique : La grand-mère comme mère de substitution

Cette dynamique est l’une des plus profondes et des plus impactantes. Lorsque, pour diverses raisons (mère absente, jeune, débordée, malade…), la grand-mère prend le rôle de figure maternelle principale, le lien devient existentiel.

  • Le pilier central de la sécurité affective : Elle n’est plus seulement une source de douceur, elle est LA source de sécurité, la base sur laquelle l’enfant se construit. Son amour et sa nourriture comblent un vide initial.
  • La disparition et le deuil non reconnu : Quand cette grand-mère, qui était en réalité une « mère de cœur », décède, le choc est immense. Pourtant, l’entourage et la société traitent ce deuil comme la perte « normale » d’une grand-mère. La personne endeuillée se sent seule et incomprise dans sa douleur, car elle a le sentiment d’avoir perdu sa mère.
  • Le poids pour combler un vide abyssal : Le vide laissé par sa disparition est si profond, si fondamental, qu’il ne peut être nommé. La nourriture, qui était son principal langage d’amour, devient alors le seul moyen connu pour tenter de combler physiquement ce gouffre émotionnel. Grossir devient une tentative désespérée de remplir le vide laissé par la seule personne qui nous « remplissait » d’amour inconditionnel.

5. Conflits de loyauté et acte de rébellion inconscient

  • La loyauté au clan familial : Si notre grand-mère et les femmes de la famille étaient rondes, mincir peut être vécu inconsciemment comme une trahison. Garder ses kilos, c’est rester « l’une des leurs ».
  • Prendre le parti de la grand-mère : Si notre mère était stricte sur l’alimentation, adopter les habitudes alimentaires généreuses de notre grand-mère peut être un acte de rébellion inconscient contre l’autorité maternelle.

6. Le deuil et le « poids du souvenir »

  • Manger pour la garder en vie : Préparer et manger ses recettes est une façon de faire perdurer sa mémoire, de sentir sa présence. On se nourrit littéralement de son souvenir.
  • Le corps qui porte le chagrin : La prise de poids peut être la matérialisation physique du chagrin. Le corps devient lourd du poids de la peine non exprimée. Lâcher les kilos peut alors faire peur, car on a l’impression que l’on va la perdre une seconde fois.

7. La grand-mère maléfique

  • La grand-mère qui voulait avoir un petit fils et non une petite fille : Il m’est arrivé d’avoir une cliente qui avait été détestée par sa grand-mère, car ça lui volait sa propre fille. La grand-mère ne souhaitait pas que cette petite fille existe si bien que ça contribuait à la maigreur extrême de ma cliente. Une maigreur qui était symbole d’être entre la vie et la mort ou avec un corps androgyne. Ne pas être assez grosse a l’ « avantage » inconscient de ne pas avoir des formes de femmes (ni ses règles au passage, comme les hommes).

 

Cet amour qui fait grossir : quand le lien avec votre grand-mère nourrit vos troubles alimentaires

 

« Chez ma grand-mère, un repas sans trois services, ce n’était pas un vrai repas. Refuser, c’était lui faire de la peine. Alors je mangeais. Pour lui faire plaisir, pour lui dire que je l’aimais. »

Cette phrase, c’est celle de Chloé, 34 ans, en séance. Elle se bat contre des compulsions alimentaires et une prise de poids constante depuis plus de dix ans. Elle a tout essayé : régimes stricts, rééquilibrage alimentaire, suivi nutritionnel. Rien ne fonctionne durablement. Chaque fois, elle replonge dans des crises d’hyperphagie, dévorant en cachette ce qu’elle s’interdit le jour. La nourriture est son ennemie, mais aussi son seul réconfort. Un réconfort qui a le goût de l’enfance.

 

La nourriture comme héritage : une thérapie pour comprendre cette loyauté inconsciente

 

Le déclic pour Chloé n’est pas venu en parlant de calories, mais en évoquant sa grand-mère. Une femme aimante, généreuse, dont la cuisine était le langage d’amour principal. Pour cette génération qui a pu connaître des restrictions, nourrir les siens est la preuve ultime d’affection et de sécurité. Chloé a grandi avec cette équation profondément ancrée en elle : nourriture = amour = sécurité.

Le problème ? Cette croyance, si belle en apparence, est devenue une prison. Aujourd’hui, son inconscient continue d’appliquer ce programme à la lettre. Quand elle se sent seule, stressée ou triste, son cerveau ne cherche pas une solution, il cherche l’amour. Et l’amour, pour lui, c’est la nourriture. C’est un mécanisme de survie émotionnelle. Ses crises d’hyperphagie ou de boulimie ne sont pas un manque de volonté, mais une loyauté déchirante à un schéma familial. Elle mange pour se sentir aimée, comme sa grand-mère l’aimait.

 

Pourquoi les régimes échouent face aux troubles alimentaires familiaux ?

 

Ici réside la raison pour laquelle tous les régimes sont voués à l’échec. Un régime demande de contrôler, de restreindre, de refuser. Pour l’inconscient de Chloé, cela se traduit par : « contrôle l’amour », « restreins la sécurité », « refuse l’affection ». C’est une bataille perdue d’avance. Lutter contre les compulsions alimentaires avec la seule volonté, c’est comme essayer de retenir la marée avec ses mains. Chaque restriction crée une frustration si intense que la crise qui s’ensuit est inévitable, la faisant sombrer un peu plus dans la culpabilité et la haine de soi.

Vous vous reconnaissez peut-être. Cette sensation que quelque chose de plus fort que vous prend le contrôle. Cette incapacité à comprendre pourquoi vous continuez à manger alors que vous n’avez même plus faim. Ce n’est pas de la folie. C’est un programme qui tourne en boucle, une fidélité à une histoire qui ne vous appartient plus vraiment.

L’hypnose pour se libérer des schémas et aider à guérir des TCA

 

C’est là que l’hypnose change radicalement la donne. Plutôt que de s’attaquer au symptôme (la prise de nourriture), la thérapie par l’hypnose s’adresse directement à la cause : cette association inconsciente entre nourriture et amour. Il ne s’agit pas d’effacer l’amour pour votre grand-mère, mais de défaire le nœud émotionnel qui vous lie à la nourriture.

Le travail en hypnose permet de communiquer avec cette partie de vous qui a mis en place cette stratégie de survie. Il s’agit de lui montrer qu’aujourd’hui, en tant qu’adulte, vous avez d’autres moyens de vous apporter de l’amour, du réconfort et de la sécurité. C’est une mise à jour de votre logiciel interne. On ne lutte pas contre le trouble alimentaire ; on lui explique avec bienveillance que sa mission est terminée. On apprend à séparer l’amour reçu de la nourriture consommée.

Se libérer de l’hyperphagie ou de la boulimie, ce n’est pas rejeter votre histoire ou vos aînés. C’est au contraire leur rendre le plus bel hommage : garder l’amour et laisser partir le poids qui ne vous appartient pas. C’est choisir de se nourrir d’autre chose. D’amour pour soi, de respect, et enfin, de liberté.

Ma relation à ma mère me fait grossir : comment l’hypnose aide à sortir des TCA

Ma relation à ma mère me fait grossir : comment l’hypnose aide à sortir des TCA

La relation à la mère est fondamentale dans la construction d’une femme, et par conséquent, dans son rapport à la nourriture, à son corps et à son poids.

Le comprendre et le réparer, c’est faciliter la perte de poids simple et naturelle.
C’est une des grands piliers que nous travaillons pour mincir définitivement dans le programme Hypnose Poids Plume .

Voici les différentes facettes de cette relation qui peuvent contribuer au développement de troubles du comportement alimentaire (TCA) :

relation mère fille hypnose perte de poids TCA

1. La Mère comme Premier Modèle Corporel et Alimentaire

  • L’obsession de la mère pour son propre poids : Une mère qui est constamment au régime, qui pèse ses aliments, qui se pèse tous les jours et exprime son angoisse face au poids. La fille intègre que le corps d’une femme est un projet à contrôler et une source d’anxiété.
  • Le discours auto-dépréciatif sur son corps : Entendre sa mère critiquer son propre ventre, ses cuisses, ses rides (« Je suis grosse », « Je ne ressemble à rien »). La fille apprend le dégoût de soi et l’auto-critique corporelle par mimétisme.
  • Le comportement alimentaire désordonné de la mère : Une mère qui saute des repas, qui a des phases de restriction suivies de « craquages », qui cache de la nourriture. Elle transmet un rapport chaotique et non-serein à l’alimentation.
  • La dichotomie « bons » vs « mauvais » aliments : Une mère qui moralise la nourriture, créant une anxiété et une culpabilité autour de certains aliments « interdits » (sucre, gras), qui deviendront alors des objets de transgression et d’obsession pour la fille.

2. La Relation Fusionnelle et le Manque d’Autonomie

  • La mère « fusionnelle » qui ne voit pas sa fille comme une personne distincte : Le corps de la fille est vécu comme un prolongement du sien. Le TCA devient alors une tentative désespérée et violente pour la fille de se différencier, de se créer une identité propre.
  • Le TCA comme seul moyen de créer une séparation : En refusant la nourriture (anorexie) ou en se remplissant/vidant en secret (boulimie), la fille crie « Mon corps m’appartient, tu ne le contrôles pas ». C’est un acte radical d’individuation.
  • La mère qui vit ses propres rêves/frustrations à travers sa fille : La fille doit être parfaite, belle, mince pour combler les manques de sa mère. La pression est immense et le corps devient le lieu où cette perfection doit s’incarner.
  • L’absence de frontières psychologiques : Une mère intrusive qui lit le journal intime de sa fille, ne respecte pas son intimité. Le contrôle du poids devient le dernier jardin secret, la seule frontière que la mère ne peut pas franchir.

3. Le Contrôle, la Critique et le Perfectionnisme

  • Les critiques directes sur le poids ou l’apparence de la fille : Des remarques comme « Cette robe te boudine », « Tu devrais faire attention », « Regarde ta sœur, elle est si fine ». Ces mots s’ancrent profondément dans l’estime de soi.
  • Le contrôle du contenu de l’assiette : Une mère qui surveille, commente, restreint ou force sa fille à manger. L’acte de se nourrir perd son caractère naturel et devient un champ de bataille.
  • L’exigence de perfection et la pression à la réussite : Une mère qui attend de sa fille qu’elle soit la meilleure en tout. Le TCA est une quête de perfection poussée à l’extrême, appliquée au corps.
  • L’amour maternel perçu comme conditionnel : L’enfant ressent que l’amour et la fierté de sa mère dépendent de son apparence, de sa minceur ou de ses succès. Elle pense qu’en atteignant un poids idéal, elle obtiendra enfin un amour inconditionnel.

4. La Nourriture comme Langage Émotionnel

  • La nourriture comme preuve d’amour : Une mère qui exprime son affection principalement en nourrissant (« Mange, ça me fait plaisir »). Refuser la nourriture est alors inconsciemment vécu comme refuser l’amour de sa mère. Le TCA peut être une façon de gérer cette ambivalence.
  • La nourriture comme substitut à la communication émotionnelle : Dans une famille où l’on ne parle pas des émotions, la nourriture est utilisée pour calmer, consoler. La fille n’apprend pas à identifier ou à gérer ses émotions autrement qu’en mangeant (ou en ne mangeant pas).
  • La nourriture comme outil de récompense ou de punition : « Si tu es sage, tu auras un dessert ». Ce schéma ancre l’idée que la nourriture est liée à la performance et à la moralité, et non à la faim.

5. La Compétition et la Rivalité

  • La rivalité inconsciente ou la jalousie : Une mère qui, peinant à accepter son propre vieillissement, entre en compétition avec la jeunesse et la beauté de sa fille.
  • La comparaison constante : Comparer la fille à elle-même plus jeune (« À ton âge, j’étais beaucoup plus mince ») ou à d’autres femmes, instaurant un climat de compétition permanent.
  • Le double message : « Sois belle, mais pas plus que moi » : Une mère qui encourage sa fille à prendre soin d’elle mais qui devient anxieuse ou critique si celle-ci attire trop l’attention. La fille se retrouve piégée.

6. La Transmission Transgénérationnelle et les Secrets

  • La transmission d’un trouble alimentaire non diagnostiqué : La mère peut souffrir elle-même d’un TCA ou d’un rapport très perturbé à la nourriture et transmettre ses schémas de pensée et ses comportements à sa fille.
  • Le poids des secrets de famille : Des traumatismes non-dits (abus, deuils, etc.) peuvent créer une tension permanente. Le symptôme alimentaire de la fille vient alors exprimer une souffrance qui ne peut être verbalisée.
  • La reproduction de schémas traumatiques : Une mère ayant elle-même subi des carences affectives peut, inconsciemment, reproduire une relation insécurisante avec sa propre fille, qui cherchera à gérer cette insécurité via le contrôle de son corps.

Ma mère, mon miroir, mes kilos : comment la relation mère-fille sabote votre perte de poids

« Je l’aime, mais elle me pèse. Littéralement. » Ce sont les mots de Sarah, assise en face de moi pour la première fois. Elle ne vient pas pour parler de sa mère, mais pour ses crises d’hyperphagie qui lui ont fait prendre vingt kilos. Vingt kilos de honte, de régimes échoués et de solitude. Comme beaucoup de femmes que j’accompagne pour des troubles du comportement alimentaire (TCA), elle a tout essayé. La nutritionniste, la psychologue, les livres sur la gestion du stress. Mais le cycle infernal de la compulsion et de la culpabilité revient toujours, plus fort qu’avant. Elle est au bout du rouleau, persuadée d’être la seule responsable de son échec.

« Je mange pour combler un vide » : Le poids des mots maternels

Sarah me décrit sa mère comme une femme aimante, pleine de bonnes intentions. Une mère qui l’appelle tous les jours, qui s’inquiète pour elle. Et puis, au détour d’une phrase, la vérité éclate. « L’autre jour, elle m’a dit au téléphone : ‘Tu as l’air fatiguée, ma chérie. Tu devrais prendre soin de toi.’ J’ai raccroché, et j’ai vidé le placard à gâteaux. » Pour Sarah, comme pour tant d’autres, ces mots ne sont pas anodins. Dans le dictionnaire secret de leur relation, « prendre soin de toi » signifie « tu as encore grossi ».

Cette simple phrase a réactivé une blessure profonde : celle de ne jamais être assez bien. La nourriture devient alors un refuge, un pansement sur une douleur invisible. C’est un schéma classique des troubles alimentaires : l’amour se mélange à la nourriture, et le besoin d’apaisement déclenche la crise de boulimie ou d’hyperphagie. Sarah ne mange pas par faim, elle mange pour calmer l’angoisse de ne pas être à la hauteur des attentes maternelles.

Le poids de l’amour : quand la loyauté inconsciente fait grossir

Ce que Sarah découvre en thérapie, c’est que son trouble alimentaire n’est pas un manque de volonté. C’est le symptôme d’une dynamique relationnelle complexe. Inconsciemment, elle est prisonnière d’une loyauté invisible envers sa mère. Peut-être que sa mère a elle-même toujours lutté avec son poids, et prendre des kilos est une façon pour Sarah de lui rester fidèle, de lui dire « Je suis comme toi, ne m’abandonne pas ». Ou peut-être que l’inquiétude de sa mère est la seule façon pour elle de se sentir aimée. Alors, inconsciemment, Sarah entretient le problème pour continuer à recevoir cette attention.

Ce sont des mécanismes de survie mis en place dans l’enfance et qui sont devenus toxiques à l’age adulte. Le problème, c’est que ces schémas sont ancrés dans l’inconscient. La volonté n’y peut rien. Sarah a beau se répéter qu’elle doit arrêter, son inconscient, lui, a enregistré un programme bien plus puissant : « Manger = apaiser une souffrance relationnelle ».

Pourquoi les régimes ne peuvent rien contre l’héritage familial

C’est là que l’on comprend pourquoi tous les régimes sont voués à l’échec. Ils s’attaquent au symptôme – la nourriture – mais ignorent totalement la cause profonde du TCA. Demander à Sarah de suivre un plan alimentaire, c’est comme demander à quelqu’un qui a une épine dans le pied de simplement arrêter de boiter. C’est impossible et culpabilisant. On ne guérit pas une blessure émotionnelle avec une feuille de salade.

La restriction ne fait qu’augmenter la frustration et renforce le cycle de la compulsion. Chaque régime raté vient confirmer ce que Sarah pense déjà d’elle-même : « Je suis nulle, je n’ai aucune volonté ». La vérité, c’est que son problème n’a rien à voir avec la volonté. Il s’agit d’un trouble du comportement alimentaire qui prend racine dans son histoire personnelle et familiale.

L’hypnose pour couper le cordon émotionnel, pas l’amour

Le travail en hypnose consiste précisément à descendre dans cet espace inconscient pour dénouer ces loyautés toxiques. Il ne s’agit pas de blâmer la mère, mais de comprendre la dynamique pour s’en libérer. L’objectif est d’aider l’inconscient de Sarah à faire la différence entre l’amour et le contrôle, entre le soutien et l’angoisse.

Grâce à l’hypnose, elle apprend à séparer l’amour qu’elle porte à sa mère de l’anxiété que les paroles de celle-ci provoquent en elle. Elle peut enfin entendre « prends soin de toi » sans que cela ne déclenche une course vers le frigo. La thérapie par l’hypnose lui permet de se construire une sécurité intérieure solide, de ne plus avoir besoin de la nourriture pour se sentir apaisée. Elle apprend à se donner à elle-même la validation qu’elle a toujours cherchée à l’extérieur.

Se libérer du poids des mots est la première étape pour se libérer du poids sur la balance. Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est le seul qui mène à une paix durable avec la nourriture et, surtout, avec soi-même.

Hypnose et perte de poids : comment réguler naturellement ses hormones pour maigrir durablement ?

Hypnose et perte de poids : comment réguler naturellement ses hormones pour maigrir durablement ?

« J’ai l’impression que mon corps me trahit. Je fais tous les régimes possibles, mais le moindre gramme de stress me fait gonfler. C’est comme si mes hormones avaient pris le contrôle et que rien ne fonctionnait plus. »

Cette phrase, c’est celle de Charlotte, 39 ans, épuisée par des années de lutte contre son poids et des crises d’hyperphagie qui la laissent vide et honteuse. Elle est arrivée dans mon cabinet avec cette conviction : son problème est hormonal. Et sur un plan, elle n’a pas tort. Mais pas de la manière dont elle l’imagine.

Le vrai combat : votre corps contre le stress des troubles alimentaires

Charlotte, comme tant d’autres femmes souffrant de boulimie ou d’hyperphagie, est enfermée dans un cercle vicieux. La restriction alimentaire qu’elle s’impose la journée crée une frustration immense. Cette tension finit par exploser en crise compulsive le soir. S’ensuit une culpabilité écrasante, qui la pousse à se restreindre encore plus le lendemain.

Femme malbouffe bonne-bouffe- régime hypnose perte de poids

Ce cycle est un immense facteur de stress pour l’organisme. Son corps ne fait pas la différence entre le stress d’un régime et le stress d’un danger de mort. Il réagit de la seule façon qu’il connaisse : en activant le mode survie. C’est là que les hormones entrent en jeu. Le cortisol, l’hormone du stress, est produit en permanence. Son rôle ? Stocker de l’énergie sous forme de graisse, surtout au niveau du ventre, en prévision d’une « famine » à venir. Votre corps, en fait, fait exactement ce que vous lui demandez de craindre.

Pour lui, le véritable problème n’est pas ce que vous mangez, mais le stress généré par la lutte incessante contre la nourriture. Il se protège.

Pourquoi les régimes dérèglent vos hormones et aggravent l’hyperphagie

Chaque nouveau régime est une déclaration de guerre à votre corps. Vous lui envoyez un message de privation. En réponse, il affûte ses armes. Les hormones de la faim (la ghréline) augmentent, tandis que celles de la satiété (la leptine) chutent. C’est une mécanique de survie implacable. Vous avez l’impression de manquer de volonté, mais c’est votre biologie qui crie à l’aide.

Les crises de boulimie ou d’hyperphagie ne sont pas des échecs. Elles sont la conséquence logique de cette guerre. Un appel désespéré de votre corps pour obtenir l’énergie dont vous le privez.

Vouloir « gérer ses hormones » avec des plans alimentaires stricts, c’est comme essayer d’éteindre un feu avec de l’essence. Vous ne faites qu’alimenter le stress et, par conséquent, le dérèglement hormonal et la prise de poids.

Femme heureuse et saine, mange naturellement hypnose perte de poids

L’hypnose pour apaiser l’inconscient et réguler le corps

Alors, comment sortir de cette impasse ? En changeant de stratégie. Il faut cesser le combat en surface pour aller pacifier la source du conflit : votre inconscient. C’est lui le chef d’orchestre de vos émotions, de vos comportements automatiques et… de vos sécrétions hormonales.

L’hypnose ne vous met pas au régime, elle met votre système nerveux au repos. C’est une conversation profonde avec cette partie de vous qui a associé la nourriture à une solution face au stress, à la tristesse, au vide. Une part de vous qui a appris à manger pour ne pas ressentir.

En état d’hypnose, nous n’allons pas parler de calories. Nous allons :

  • Apprendre à votre système nerveux à se sentir en sécurité. Un système nerveux apaisé n’a plus besoin de surproduire du cortisol. Le corps sort du mode survie et peut enfin lâcher les graisses stockées.
  • Désactiver les déclencheurs émotionnels. Nous travaillons sur les racines de la compulsion : qu’est-ce que cette crise de boulimie vient calmer ? Quelle émotion cherche-t-elle à anesthésier ? En donnant à l’inconscient d’autres moyens, plus sains, de gérer l’anxiété ou la solitude, le besoin de « manger ses émotions » diminue naturellement.
  • Restaurer les signaux de faim et de satiété. En vous reconnectant à vos sensations corporelles, l’hypnose vous aide à ré-entendre les murmures de votre corps. Vous réapprenez à manger par faim réelle et à vous arrêter lorsque vous n’avez plus faim, sans effort mental.

La régulation hormonale n’est pas l’objectif. C’est la conséquence heureuse d’une paix intérieure retrouvée. Lorsque vous cessez de vous battre, votre corps cesse de se défendre. Il retrouve son équilibre, son poids naturel, et vous retrouvez la liberté. La solution n’a jamais été dans l’assiette, elle a toujours été à l’intérieur de vous.

La perte de poids après l’accouchement, c’est possible naturellement ?

La perte de poids après l’accouchement, c’est possible naturellement ?

« Je ne reconnais plus mon corps. Ce n’est plus le mien. C’est le corps d’une mère, et j’ai l’impression d’avoir perdu la femme que j’étais avant. »

Le miroir, cet ennemi intime post-partum

Ces mots, c’est Aurélie qui les a prononcés lors de notre première séance. Maman d’un petit garçon de six mois, elle est venue me voir, épuisée. Pas seulement par les nuits courtes, mais par la guerre qu’elle menait contre elle-même. Depuis son accouchement, chaque regard dans le miroir était une épreuve, chaque repas une source d’angoisse. Elle avait tout essayé pour perdre ces kilos de grossesse qui s’accrochaient, persuadée que son mal-être disparaîtrait avec eux.

femme miroir perte de poids après l'accouchement grossesse TCA hypnose

Quand le régime aggrave le trouble alimentaire

Aurélie a commencé par télécharger une application pour compter les calories. Le contrôle semblait être la solution. Mais très vite, la frustration a pris le dessus. Chaque écart, même minime, déclenchait une culpabilité immense, qui la poussait à manger encore plus. Elle oscillait entre des journées de restriction sévère et des soirées de compulsions alimentaires, où elle mangeait en cachette, honteuse.

Elle décrivait le cycle infernal de l’hyperphagie post-partum : plus elle se privait, plus les crises étaient violentes. Pour d’autres, ce contrôle mène à la boulimie, où le besoin de tout maîtriser se termine par une perte de contrôle totale.

Le déclic : une prise de conscience au-delà du poids

Le déclic pour Aurélie n’est pas venu d’un chiffre sur la balance. Il est arrivé un soir, alors qu’elle était seule avec son bébé qui pleurait. Épuisée, dépassée, elle s’est surprise à penser :

« Je donnerais n’importe quoi pour cinq minutes de silence, juste un moment pour souffler. »

Et au lieu de se tourner vers le frigo, elle a pris conscience d’une chose : ce n’était pas de nourriture dont elle avait faim, mais de paix. De réconfort. De douceur.

Le poids sur la balance n’était que le symptôme d’un poids bien plus lourd : celui de la charge mentale, de la solitude et de la pression d’être une mère parfaite.

L’inconscient et la gestion des émotions après une grossesse

Le cas d’Aurélie est typique des femmes qui développent ou voient s’intensifier un trouble du comportement alimentaire après une grossesse. La maternité est un bouleversement identitaire, émotionnel et physique.

L’inconscient, pour faire face à ce tsunami d’émotions nouvelles et intenses (peur, anxiété, solitude), réactive des stratégies de survie. Et manger en est une. Le trouble alimentaire n’est pas un problème de volonté, mais une stratégie de survie de votre inconscient.

Il tente de combler un vide, d’apaiser une angoisse, de calmer une tempête intérieure. Attaquer le symptôme (les kilos) avec un régime restrictif, c’est ignorer la cause profonde. C’est mettre un couvercle sur une marmite en ébullition en espérant que ça se calme. Inévitablement, ça explose.

L’hypnose : une thérapie douce pour sortir des TCA

C’est là que l’hypnose offre une alternative efficace et bienveillante. Contrairement aux régimes qui vous mettent en guerre contre votre corps, l’hypnose vous invite à faire la paix avec votre esprit. Le travail n’est pas de compter les calories, mais de comprendre ce que les crises de boulimie ou d’hyperphagie viennent dire.

En séance, on ne parle pas de nourriture. On parle de vous. On donne la parole à cette partie de vous qui a besoin de réconfort, de sécurité et de reconnaissance. On apprend à votre inconscient de nouvelles manières, plus saines, de gérer le stress et l’anxiété. On ne force pas le corps à maigrir, on apaise l’esprit pour qu’il laisse le corps retrouver son équilibre naturel.

Se libérer du poids pour enfin se retrouver

Aujourd’hui, Aurélie n’a pas encore retrouvé son corps « d’avant ». Elle a trouvé bien mieux : une relation apaisée avec lui. Les crises se sont espacées jusqu’à disparaître. Elle mange avec plaisir, sans culpabilité, et son poids diminue doucement, sans effort. Elle a compris que la véritable libération n’était pas de perdre des kilos, mais de lâcher le besoin de tout contrôler. En acceptant ses imperfections de jeune maman, elle s’est autorisée à être plus douce avec elle-même.

Et si la clé pour perdre du poids après une grossesse n’était pas dans votre assiette, mais dans la manière dont vous apprenez à vous nourrir de l’intérieur ?

Pourquoi je mange sans raison après le travail ? Et comment arrêter avec l’hypnose ?

Pourquoi je mange après le travail ? Et comment arrêter avec l’hypnose ?

La crise après le travail : quand la nourriture devient un refuge

« Je ne comprends pas. La journée, tout va bien, je gère. Je suis même celle qui motive les autres. Mais dès que je passe la porte de chez moi le soir, c’est comme si un monstre se réveillait. Et je mange, je mange… sans même avoir faim. »

Cette phrase, c’est celle de Chloé, 29 ans, assise dans mon cabinet pour la deuxième fois. Dehors, c’est une femme brillante, reconnue dans son travail, toujours souriante. Dedans, c’est une lutte silencieuse et quotidienne contre les compulsions alimentaires qui la rongent dès que la pression retombe.

Elle a tout essayé. Les régimes stricts, le sport à outrance, les applications pour compter les calories. Chaque tentative se solde par le même échec, la même culpabilité, et un peu plus de poids sur la balance et sur le cœur.

femme mange sans raison hypnose hyperphagie TCA

Le déclic : quand la compulsion n’est pas le problème

Pendant notre séance, je lui pose une question simple : « Et si cette crise de boulimie ou d’hyperphagie n’était pas le problème, mais une solution maladroite ? »

Elle me regarde, incrédule. « Une solution ? Mais c’est un calvaire ! Je me dégoûte, je prends du poids, je n’ose plus voir personne. »

Je l’invite à creuser. « Une solution pour quoi, à votre avis ? Que se passe-t-il juste avant de rentrer chez vous ? »

Les larmes montent. « La journée de travail… la pression, les masques à porter, être parfaite, ne jamais rien laisser paraître. En rentrant, j’ai l’impression que tout lâche d’un coup. Je suis vide. »

Le mot est lâché. La nourriture ne vient pas combler son estomac, elle vient anesthésier le trop-plein émotionnel de la journée. Un trop-plein qu’elle n’a jamais appris à gérer autrement. La compulsion n’est pas un manque de volonté, c’est un mécanisme de survie.

Comprendre l’inconscient : le lien entre stress et trouble alimentaire

Ce que vit Chloé est le symptôme classique d’un trouble du comportement alimentaire (TCA) qui prend racine dans une mauvaise gestion des émotions. Son inconscient a créé un raccourci terrible mais efficace : Pression + Stress + Fatigue = Nourriture Réconfortante = Apaisement Immédiat.

C’est un automatisme. Une stratégie apprise pour ne pas sombrer sous le poids des émotions non exprimées, des frustrations accumulées, de la charge mentale. Votre trouble alimentaire, qu’il s’agisse de boulimie ou d’hyperphagie, n’est pas une faiblesse, c’est le langage de votre inconscient qui vous dit que quelque chose ne va pas. C’est un cri d’alarme. Une tentative désespérée de prendre soin de vous avec les seuls outils que vous connaissez. C’est une profonde incompréhension de ce qui se passe à l’intérieur.

Pourquoi les régimes aggravent les crises de boulimie et d’hyperphagie

Vous comprenez maintenant pourquoi les régimes sont voués à l’échec ? Ils ajoutent de la restriction à la pression. Ils vous demandent encore plus de contrôle, alors que c’est justement l’excès de contrôle durant la journée qui provoque l’explosion le soir.

Un régime ne vous apprend pas à gérer votre anxiété après une réunion difficile. Il ne vous donne pas les clés pour exprimer votre colère face à un collègue. Il ne vous aide pas à combler ce sentiment de vide intérieur. Au contraire, il le creuse. En vous privant de nourriture, il ne fait qu’augmenter la frustration et rend la crise du soir non seulement inévitable, mais nécessaire à votre survie psychique.

L’hypnose pour reprogrammer la gestion des émotions

C’est ici que la thérapie par l’hypnose change radicalement la donne. On ne va pas se battre contre l’envie de manger. On va la rendre inutile. L’hypnose permet de dialoguer avec votre inconscient pour lui proposer d’autres options, plus saines et plus durables, pour décompresser après le travail.

Il ne s’agit pas de volonté, mais de reprogrammation. Nous allons ensemble apprendre à votre cerveau à trouver de l’apaisement ailleurs que dans la nourriture. Il s’agit d’apprendre à identifier l’émotion cachée derrière la compulsion et à y répondre de manière adéquate. La tristesse n’a pas besoin de sucre, elle a besoin de réconfort. L’anxiété n’a pas besoin de gras, elle a besoin de sécurité.

Le chemin pour aider à guérir de vos troubles alimentaires commence quand vous cessez de vous battre contre la nourriture et que vous commencez à écouter ce que votre comportement essaie de vous dire. Ce n’est pas un combat contre votre corps, mais une réconciliation avec votre histoire et vos émotions.

La vraie liberté, ce n’est pas de réussir à se retenir, c’est de ne plus avoir besoin de le faire.

Hypnose et perte de poids : comment maigrir naturellement ?

Hypnose et perte de poids : comment maigrir naturellement ?

Maigrir Naturellement : L’Alliance du Corps et de l’Esprit avec l’Hypnose

La quête d’un poids santé est une préoccupation majeure pour beaucoup, mais les régimes draconiens et les solutions miracles montrent souvent leurs limites sur le long terme. Une approche plus douce et durable gagne en popularité : l’alliance de méthodes naturelles de perte de poids et d’une gestion émotionnelle optimisée, notamment grâce à l’hypnose. Découvrez comment nourrir votre corps et apaiser votre esprit peuvent être les clés de votre réussite.

Les Piliers d’une Perte de Poids Naturelle et Efficace

Loin des privations extrêmes, la perte de poids naturelle repose sur des principes de bon sens et le respect des besoins fondamentaux de l’organisme.

1. Une Alimentation Consciente et Équilibrée :

Il ne s’agit pas de moins manger, mais de mieux manger. Privilégiez les aliments bruts et non transformés :

  • Fruits et légumes : Riches en fibres, en vitamines et en minéraux, ils favorisent la satiété.
  • Protéines de qualité : Viandes maigres, poissons, œufs, légumineuses et tofu sont essentiels pour maintenir la masse musculaire.
  • Bons gras : Avocats, noix, graines et huiles végétales de première pression à froid sont indispensables au bon fonctionnement hormonal.
  • Glucides complexes : Céréales complètes, patates douces et quinoa fournissent une énergie durable.

L’hydratation est également cruciale. Boire suffisamment d’eau tout au long de la journée aide à éliminer les toxines et peut réduire les fringales.

alimentation fibres protéines quinoa, légumes fruits huile perte de poids hypnose TCA

2. L’Activité Physique Régulière :

Le mouvement est un allié incontournable. L’idéal est de combiner :

  • Exercices cardiovasculaires : Marche rapide, course, vélo ou natation pour brûler des calories et améliorer la santé du cœur.
  • Renforcement musculaire : La musculation ou les exercices au poids du corps augmentent le métabolisme de base, ce qui signifie que vous brûlez plus de calories, même au repos.

L’important est de choisir une activité que vous aimez pour rester motivé sur le long terme.

groupe sport dehors perte de poids hypnose

3. Un Sommeil Réparateur :

Le manque de sommeil perturbe les hormones régulant l’appétit (la ghréline et la leptine), ce qui peut entraîner une augmentation de la faim et des envies de sucre. Viser 7 à 8 heures de sommeil par nuit est un véritable atout pour la gestion du poids.

L’Hypnose : Libérer l’Esprit pour Transformer le Corps

Souvent, les kilos superflus ne sont pas seulement le résultat de mauvaises habitudes alimentaires, mais aussi le symptôme d’un déséquilibre émotionnel. Stress, anxiété, tristesse ou ennui peuvent nous pousser à chercher du réconfort dans la nourriture. C’est ici que l’hypnose entre en jeu, non pas comme un coup de baguette magique, mais comme un puissant outil de reprogrammation mentale.

Les Avantages de la Gestion des Émotions par l’Hypnose :

  • Identifier et Gérer les Déclencheurs : L’hypnose permet d’accéder à l’inconscient pour identifier les émotions et les situations qui déclenchent les comportements de « manger émotionnel ». Une fois ces déclencheurs compris, le thérapeute aide à mettre en place de nouvelles réponses, plus saines et constructives.
  • Réduire le Stress et l’Anxiété : L’état hypnotique est un état de relaxation profonde qui permet de diminuer significativement les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. En apprenant des techniques d’auto-hypnose, une personne peut apprendre à gérer son stress au quotidien sans se tourner vers la nourriture.
  • Renforcer la Motivation et l’Estime de Soi : L’hypnose aide à ancrer des suggestions positives pour renforcer la motivation à faire de l’exercice, à manger sainement et à persévérer. Elle travaille également sur l’amélioration de l’image et de l’estime de soi, souvent mises à mal par les problèmes de poids.
  • Modifier la Perception des Aliments : Il est possible de travailler en hypnose pour réduire l’attirance pour les aliments gras et sucrés et, à l’inverse, d’augmenter le désir pour des aliments sains et nourrissants.

En conclusion, une approche holistique qui combine une alimentation saine, une activité physique régulière et une gestion émotionnelle saine est la voie royale vers une perte de poids durable. L’hypnose offre une clé précieuse pour déverrouiller les blocages émotionnels qui sabotent nos efforts, permettant ainsi d’aligner enfin le corps et l’esprit vers un objectif commun de bien-être et de santé.

Je mange pour combler la solitude et je grossis : comment l’hypnose peut vous aider

Je mange pour combler la solitude et je grossis : comment l’hypnose peut vous aider ?

Je me sens seule, je mange : quand la faim cache un vide affectif

« Le plus dur, ce n’est pas de vider le placard. C’est le silence juste avant. Ce silence assourdissant dans l’appartement vide qui me hurle que personne ne m’attend. Et là, je mange. Je mange pour faire taire ce bruit. »

Marion, 42 ans

Une carrière brillante, des amis, une apparence de vie bien remplie. Mais chaque soir, le même rituel destructeur. Une crise de boulimie ou d’hyperphagie qui la laisse anéantie, honteuse et encore plus seule qu’avant.

Le poids de la solitude dans les troubles alimentaires

Marion avait tout essayé. Les régimes, le sport à outrance, les nutritionnistes. Chaque tentative se soldait par une perte de poids temporaire, suivie d’une rechute encore plus violente. Elle se croyait faible, sans volonté. Elle pensait que son problème était la nourriture.

Pourtant, au fil de nos séances, la véritable source de sa souffrance a émergé. Ce n’était pas une faim physique, mais une faim de présence, de chaleur, de connexion. La nourriture était devenue un substitut d’amour, un doudou toxique pour anesthésier la douleur de la solitude.

« C’est comme si le frigo était le seul à me répondre quand je me sens vide. Il ne me juge pas, il est toujours là. »

Femme qui remplit un vide énorme dans son cœur hypnose TCA manger ses émotions

La faim du cœur : un appel de votre inconscient

Cette confession est un déclic majeur sur le chemin pour sortir des troubles alimentaires. Comprendre que la crise de boulimie ou d’hyperphagie n’est pas un manque de contrôle, mais un cri du cœur. C’est une stratégie, aussi maladroite soit-elle, que votre inconscient a trouvé pour vous éviter de sombrer.

Quand on se sent seul, le cerveau cherche une source de réconfort immédiate. La nourriture riche et sucrée active le circuit de la récompense et libère de la dopamine, procurant une sensation de plaisir éphémère. Ce n’est pas de la gourmandise, c’est une tentative désespérée de remplir un vide affectif.

C’est précisément là que tous les régimes sont voués à l’échec. Ils s’attaquent au symptôme – la prise de poids ou la crise – sans jamais adresser la cause profonde : ce sentiment insupportable de solitude. Vouloir contrôler son alimentation par la volonté, c’est comme mettre un pansement sur une hémorragie interne.

L’hypnose : réapprendre à nourrir ses vrais besoins

Sortir des TCA ne consiste pas à apprendre à moins manger, mais à comprendre pourquoi on mange. L’hypnothérapie est une approche douce et puissante qui permet de contourner le mental et de dialoguer directement avec votre inconscient.

Plutôt que de combattre l’envie de manger, nous allons écouter ce qu’elle raconte. L’hypnose permet de remonter à la racine de ce sentiment de solitude, de guérir les blessures passées qui l’ont créé et de construire une sécurité intérieure solide.

Le but n’est pas de vous priver, mais de vous donner les moyens de vous nourrir autrement. De vous apporter vous-même la chaleur, la bienveillance et la présence que vous cherchiez dans la nourriture. Vous apprenez à devenir votre propre refuge.

Vers la guérison de la boulimie et de l’hyperphagie

Le chemin vers la libération des troubles alimentaires commence lorsque l’on cesse de se battre contre son corps et que l’on commence à écouter son cœur. La solitude n’est pas une fatalité, et la nourriture n’est pas la seule réponse.

La véritable guérison des TCA s’amorce quand on arrête de vouloir remplir son estomac pour enfin commencer à nourrir son âme. Il existe une voie pour transformer ce vide en un espace de paix intérieure, où vous êtes enfin assez pour vous-même. Une voie où manger redevient un plaisir simple et non une béquille émotionnelle.

Ce qui freine la perte de poids : les sabotages inconscients (+vidéo)

Ce qui freine la perte de poids : les sabotages inconscients

Et si votre cerveau sabotait votre perte de poids pour vous protéger ?

« J’ai l’impression qu’une partie de moi veut maigrir, et une autre fait tout pour l’en empêcher. C’est épuisant. »

Cette phrase, c’est celle de Pauline, 30 ans, en séance. Elle résume à elle seule le combat intérieur que vivent tant de femmes aux prises avec des troubles du comportement alimentaire.

Le cercle vicieux des régimes et des troubles alimentaires

Pauline est arrivée dans mon cabinet fatiguée. Fatiguée des régimes qui aggravent ses crises de boulimie. Fatiguée de cette hyperphagie qui la pousse à manger sans faim, la laissant avec un sentiment de honte et un corps qu’elle ne reconnaît plus. Elle a tout essayé. Le sport, les nutritionnistes, les livres sur la volonté. Mais rien n’y fait. Chaque kilo perdu est repris, souvent avec un bonus. Son histoire est celle d’une guerre contre elle-même, une guerre qu’elle est en train de perdre. Car elle se bat contre le mauvais ennemi.

La prise de conscience : mon corps comme protection

Au fil de nos échanges, une idée a émergé, d’abord timidement, puis avec la force d’une évidence. « Et si… et si je ne voulais pas vraiment être mince ? ». La question était lancée. Terrifiante et libératrice à la fois. Nous avons exploré cette piste. Qu’est-ce qu’un corps mince et attirant représenterait pour elle ? La réponse a jailli, chargée d’émotions : l’attention, le désir, le danger. Pour Pauline, devenir belle et mince, c’était devenir une cible. Une cible pour le regard des hommes, potentiellement agressif. Une cible pour la jalousie des autres femmes, source de tensions et de conflits.

Screenshot hypnose perte de poids

Les raisons inconscientes qui freinent votre perte de poids

Ce que Pauline a découvert, c’est le travail de son inconscient. Cette partie de nous qui gère notre survie a mis en place une stratégie. Une stratégie de protection. Son surpoids, c’est une armure. Une forteresse invisible qui la protège du monde extérieur.

Pour votre inconscient, les « bénéfices » de ce surpoids sont bien réels :

  • Éviter le danger : Un corps moins visible, moins « désirable » selon les diktats de la société, c’est un corps qui attire moins l’attention et donc, potentiellement, moins d’agressions.
  • Garantir la paix sociale : Ne pas être « trop » belle, c’est ne pas susciter l’envie, la jalousie, et éviter des relations tendues avec les autres femmes. C’est une façon de ne menacer personne.
  • Rester fidèle à une histoire familiale : Parfois, le surpoids est une loyauté inconsciente envers un parent, une manière de ne pas « dépasser » ou de ne pas trahir une lignée de femmes qui n’ont pas eu accès à cette liberté.

Ces freins inconscients sont une tentative maladroite de votre cerveau de vous garder en sécurité. C’est une logique de survie, pas de logique rationnelle.

Comment l’hypnose reprogramme les croyances de l’inconscient

Voilà pourquoi les régimes sont voués à l’échec. Ils s’attaquent au symptôme (le poids) sans jamais parler à la partie de vous qui a créé le problème pour une bonne raison. Vous mettez toute votre volonté à détruire une armure que votre inconscient juge vitale. C’est un combat perdu d’avance.

L’hypnose, au contraire, ne déclare pas la guerre. Elle entame un dialogue. C’est une négociation douce et respectueuse avec votre inconscient. Le but n’est pas de le forcer, mais de le rassurer. De lui montrer que les stratégies de protection d’hier sont devenues les prisons d’aujourd’hui.

En état d’hypnose, nous pouvons mettre à jour ces anciens programmes. Nous pouvons apprendre à votre inconscient de nouvelles façons de vous sentir en sécurité, des manières qui ne passent plus par la nourriture et le surpoids. C’est lui donner d’autres options pour qu’il lâche enfin cette armure devenue trop lourde à porter.

Vers une libération durable des troubles alimentaires

Se libérer de la boulimie ou de l’hyperphagie n’est pas une question de volonté. Il ne s’agit pas de « mieux manger » ou de « se contrôler ». Il s’agit de comprendre pourquoi une partie de vous a si peur de vous laisser être pleinement vous-même, belle, mince et en sécurité.

C’est en faisant la paix avec votre protecteur intérieur que vous retrouverez la paix avec votre corps et votre assiette. C’est le seul chemin vers une légèreté durable.

Découvrez en plus avec cette vidéo :

Ma relation à mon père m’a fait grossir : le rôle de l’hypnose dans la sortie des TCA

Ma relation à mon père m’a fait grossir : le rôle de l’hypnose dans la sortie des TCA

 

La relation père-fille peut contenir des dynamiques qui, combinées à d’autres facteurs, peuvent être des facteurs de risque ou contribuer au développement de troubles du comportement alimentaire (TCA) chez une femme. Voici une liste détaillée de ces facettes.

 


1. Le Rapport Direct au Corps, au Poids et à l’Alimentation

  • Les critiques directes : Un père qui fait des remarques, même sous forme de « blagues », sur le poids, la silhouette ou l’appétit de sa fille (« Tu as un peu forci, non ? », « Fais attention, tu vas prendre des hanches »).
  • Les surnoms dévalorisants : L’utilisation de surnoms liés au poids (« ma petite bouboule », « mon petit cochon ») qui, même dits avec affection, ancrent une image corporelle négative.
  • Le contrôle alimentaire : Un père qui surveille activement ce que sa fille mange, la met au régime, ou lui interdit certains aliments, créant ainsi une relation de honte et de contrôle avec la nourriture.
  • La valorisation exclusive de la minceur : Un père qui complimente sa fille uniquement lorsqu’elle perd du poids ou qui ne la complimente que sur son apparence physique. Le message implicite est : « Ton corps est ta principale valeur ».
  • La comparaison : Comparer sa fille à d’autres femmes (sa mère, une sœur, une célébrité) en soulignant leur minceur ou leur « belle silhouette ».

2. Le Perfectionnisme et les Attentes Élevées

  • L’exigence de perfection : Un père très exigeant sur le plan scolaire ou sportif, qui pousse sa fille à être « parfaite ». Le TCA devient alors une nouvelle arène où atteindre une perfection illusoire : le corps parfait.
  • L’amour conditionnel : Une impression, réelle ou ressentie, que l’amour et la fierté du père dépendent des réussites. La fille peut croire que si elle atteint un corps « parfait », elle obtiendra enfin une validation inconditionnelle.
  • L’incapacité à gérer l’échec : Un père qui ne tolère pas l’échec ou la vulnérabilité. Le contrôle du poids et de la nourriture devient un refuge, un domaine où la fille a l’impression de ne jamais échouer.

3. Le Climat Émotionnel et le Manque de Validation

  • L’indisponibilité émotionnelle : Un père distant, absent, ou incapable d’exprimer ses émotions. Le TCA peut devenir une manière de combler un vide affectif (hyperphagie) ou un moyen de « disparaître » pour ne plus ressentir ce manque (anorexie).
  • Le besoin désespéré de validation : La fille peut utiliser son corps et son alimentation comme un langage pour attirer l’attention d’un père qui ne la « voit » pas. Le TCA devient un cri silencieux : « Regarde-moi, vois ma souffrance ».
  • L’interdiction des émotions « négatives » : Dans une famille où la colère ou la tristesse ne sont pas autorisées, le TCA peut servir de mécanisme pour anesthésier ces sentiments. Le contrôle de la faim ou les crises de boulimie deviennent un exutoire.

4. Le Modèle Paternel

  • Le père lui-même obsédé par son corps : Un père qui fait constamment des régimes, parle de son poids, fait du sport à l’excès. Il transmet, sans le vouloir, une anxiété liée au corps et à la nourriture.
  • Les critiques sur le corps de la mère : Un père qui critique régulièrement le poids ou l’apparence de sa femme. La fille intériorise l’idée que le corps d’une femme est un objet de jugement constant.
  • L’idéalisation d’un certain type de femme : Un père qui exprime ouvertement sa préférence pour les femmes très minces (actrices, mannequins), créant un standard inatteignable pour sa fille.

5. L’Absence, la Surprotection ou les Frontières Floues

  • Le père absent (physiquement ou psychologiquement) : En l’absence d’une figure paternelle stable, la fille peut chercher le contrôle dans le seul domaine qui lui appartient : son corps. C’est une tentative de créer une structure interne.
  • Le père surprotecteur ou « fusionnel » : Un père trop présent, qui ne laisse pas sa fille développer son autonomie. Le TCA peut être une rébellion radicale, une manière de crier « Mon corps m’appartient ».
  • Le père séducteur : Une dynamique inappropriée où le père place sa fille dans une position de « petite femme », créant une confusion. Le TCA peut alors être une tentative inconsciente de « détruire » un corps devenu source de malaise.

6. Les Traumatismes et Situations Abusives

  • Les abus psychologiques, physiques ou sexuels : C’est un facteur de risque majeur. Le TCA peut être une stratégie de survie pour se dissocier d’un corps source de douleur, se punir, ou tenter de disparaître pour éviter de futures agressions. C’est une tentative désespérée de reprendre le contrôle sur un corps qui a été violé.

Profils Père TCA Hypnose Poids Plume père absent

Mon père, ce vide et les kilos en trop : l’impact de la relation paternelle sur les troubles alimentaires

« Je crois que j’ai toujours attendu quelque chose de lui… une reconnaissance qui n’est jamais venue. Alors, à la place, je remplissais»

Cette phrase, c’est Sarah qui la prononce, en séance. Depuis près de quinze ans, elle se bat. Contre son poids, contre ses crises de boulimie, contre cette sensation de ne jamais être assez. Elle a tout essayé. Les régimes drastiques, la nutritionniste bienveillante mais qui ne comprenait pas la tempête intérieure, le psychologue qui écoutait sans vraiment entendre l’urgence.

La faim qui cache une autre faim

Sarah est comme beaucoup de femmes que j’accompagne. Intelligente, volontaire, perfectionniste. Mais à l’intérieur, il y a un vide. Un gouffre que la nourriture vient combler, encore et encore. Au fil de nos conversations, un fantôme s’est invité dans le cabinet : celui de son père. Un père aimant, oui. Présent physiquement, certainement. Mais émotionnellement absent. Un père qui ne disait jamais « je suis fier de toi », qui ne validait jamais ses réussites, qui ne lui offrait jamais ce regard qui dit « tu es parfaite comme tu es ».

Le déclic a eu lieu sous hypnose. Soudain, l’évidence. La nourriture avait pris la place de l’amour paternel. Chaque crise de boulimie, chaque compulsion d’hyperphagie, n’était qu’un cri désespéré pour obtenir ce qui lui avait tant manqué. Remplir le ventre pour ne pas sentir le vide dans le cœur. C’est un mécanisme de survie que son inconscient a mis en place, une stratégie pour apaiser une douleur trop profonde.

L’inconscient et le poids des manques

Ce que Sarah a compris, c’est que son trouble du comportement alimentaire n’était pas un problème de volonté. C’est une erreur que tant de personnes font, s’enfonçant dans la culpabilité. Le TCA est le symptôme, pas la cause. Pour l’inconscient, une faim affective est aussi réelle qu’une faim physique. Il ne fait pas la différence. Le manque de reconnaissance, le besoin de sécurité, le sentiment d’illégitimité créent une insécurité intérieure si forte que le seul moyen de l’apaiser devient l’acte de manger.

Pour certaines, ce sera la boulimie, ce besoin de se remplir frénétiquement pour ensuite tout rejeter, comme pour vomir la souffrance et la culpabilité. Pour d’autres, ce sera une prise de poids progressive, l’hyperphagie qui installe des kilos comme une armure. Le surpoids devient une protection symbolique, une muraille de chair pour se protéger d’un monde extérieur perçu comme menaçant, ou pour occuper une place qu’on ne s’est jamais sentie légitime de prendre.

Pourquoi les régimes échouent face à la blessure paternelle

Vous comprenez maintenant pourquoi aucun régime ne peut fonctionner sur le long terme. Un régime vous dit quoi manger. Il ne vous demande jamais pourquoi vous mangez. Il s’attaque au symptôme, en ignorant totalement la blessure émotionnelle qui le nourrit. La restriction ne fait qu’augmenter la frustration et le sentiment d’échec, renforçant le cycle infernal du TCA : restriction, compulsion, culpabilité.

C’est là que la thérapie et l’hypnose changent radicalement la donne. Le but n’est pas de contrôler votre alimentation, mais de comprendre ce que votre compulsion cherche à vous dire. L’hypnose est une conversation directe avec votre inconscient. C’est un outil puissant pour aller revisiter en toute sécurité ces moments où la petite fille en vous s’est sentie invisible aux yeux de son père. Il ne s’agit pas d’accuser, mais de réparer. De donner à cette partie de vous la reconnaissance et la sécurité qu’elle n’a jamais reçues.

Se libérer du trouble alimentaire en guérissant son histoire

Le chemin pour se libérer des troubles alimentaires n’est pas une lutte contre la nourriture. C’est un chemin de réconciliation avec soi-même. Il s’agit d’apprendre à se donner ce que l’on a attendu des autres. En travaillant sur la racine du problème – cette blessure liée au père –, le symptôme perd sa raison d’être. Les compulsions s’espacent, non par la force de la volonté, mais parce que le vide intérieur commence à se remplir… de votre propre amour.

La guérison du TCA n’est pas une question de poids, mais de paix. Et si la clé n’était pas de vous battre contre votre corps, mais d’écouter enfin ce que votre faim a à vous dire ? L’hypnose vous permet de traduire ce langage, de soigner la cause profonde et se remplir de soi, pour se débarrasser de ce vide lourd et angoissant.


Entrepreneur, Cadre, ce stress qui fait grossir : que faire avec l’Hypnose ?

Entrepreneur, Cadre, ce stress qui fait grossir : que faire avec l’Hypnose ?

Le piège de la performance : quand la nourriture devient votre anxiolytique

« Je contrôle tout dans ma boîte, mais le soir, c’est le frigo qui me contrôle… »

Cette phrase, c’est celle de Claire, dirigeante d’une PME en pleine croissance. Une femme brillante, respectée, qui pilote des projets complexes et manage une équipe avec une poigne de fer. Mais derrière cette façade de réussite se cache une souffrance silencieuse, une bataille qu’elle mène seule, chaque soir, avec la nourriture.

Le stress de la dirigeante et le refuge alimentaire

Pour beaucoup de femmes entrepreneurs et de dirigeantes, le stress n’est pas une option, c’est le quotidien. La pression des résultats, la charge mentale infinie, la peur de l’échec… tout cela s’accumule. Et quand les émotions débordent, que les mots ne suffisent plus, la nourriture devient le réconfort le plus accessible. C’est une anesthésie rapide, un pansement sur une anxiété qui gronde. Claire me l’expliquait en séance :

« Une crise de boulimie, c’est la seule fois de la journée où mon cerveau se met sur pause. Je ne pense plus aux chiffres, aux deadlines, aux problèmes à résoudre. Je mange, c’est tout. »

Femme cadre entrepreneur et crise TCA hypnose stress TCA

De la compulsion alimentaire à la perte de contrôle

Au début, c’est insidieux. « Je mange un peu plus quand je suis triste » ou stressée. Puis, le mécanisme s’installe. La nourriture n’est plus un plaisir, mais un besoin impérieux pour calmer le système nerveux. Le stress déclenche la compulsion, la compulsion entraîne la culpabilité, et la culpabilité nourrit le stress. C’est un cercle vicieux qui s’auto-alimente.

On passe de « la nourriture me réconforte »

à « je ne sais plus m’arrêter quand je commence à manger ».

On se cache pour manger, rongée par la honte. Le corps change, le poids augmente, et l’estime de soi, déjà mise à mal, s’effondre un peu plus. Ce que Claire pensait être une solution est devenu son pire ennemi, aggravant sa souffrance.

L’illusion des régimes pour soigner le trouble alimentaire

Face à cette prise de poids, le premier réflexe est souvent de vouloir reprendre le contrôle. Et quoi de mieux qu’un régime pour ça ? C’est une erreur classique, et pourtant si destructrice. Pour une femme habituée à tout maîtriser, la restriction alimentaire semble logique. Mais c’est oublier une chose essentielle : le problème n’est pas dans l’assiette, il est dans l’inconscient. Les régimes ne font qu’ajouter de la frustration à la pression. Chaque écart est vécu comme un échec monumental, renforçant l’idée qu’on est « nulle » et « sans volonté ». Cela ne fait qu’augmenter le besoin de réconfort… et prépare la prochaine crise de boulimie ou d’hyperphagie. On ne peut pas régler un problème émotionnel avec une solution purement logique.

Retrouver la paix avec l’hypnose : une approche pour l’inconscient

Sortir de ce piège demande de changer de stratégie. Il ne s’agit pas de « mieux » contrôler, mais de comprendre pourquoi on a besoin de ce contrôle et de cette compensation alimentaire. C’est là que l’hypnose devient un allié puissant. Elle ne vous dit pas quoi manger. Elle s’adresse directement à votre inconscient, là où sont logés les automatismes, les peurs et les véritables causes du stress.

L’hypnose permet de désamorcer les schémas qui lient le stress à la nourriture. Elle vous apprend à gérer la pression différemment, à accueillir vos émotions sans les manger. C’est un travail en profondeur pour reprogrammer la relation à soi-même et à l’alimentation. Il ne s’agit pas de lutter contre les compulsions, mais de les rendre inutiles. En trouvant la sécurité et l’apaisement à l’intérieur de vous, le besoin de remplir un vide avec la nourriture disparaît progressivement. Vous apprenez à vous consoler avec vos propres ressources, à devenir votre propre alliée.

L’objectif n’est pas de devenir une machine parfaite qui ne ressent rien, mais de redevenir une humaine qui vit ses émotions, pleinement, sans qu’elles ne dictent sa conduite alimentaire. Se libérer des TCA, ce n’est pas seulement retrouver son poids de forme ; c’est surtout retrouver la paix, la légèreté et la liberté d’être soi-même, au travail comme dans la vie.