Ce gras qui vous protège : quand l’inconscient sabote votre perte de poids

Ce gras qui vous protège : quand l’inconscient sabote votre perte de poids

« J’ai tout essayé. Les régimes, le sport… Je perds quelques kilos, et puis je reprends tout. C’est comme si une partie de moi ne voulait pas que je maigrisse. »

Cette phrase, je l’entends si souvent en séance. Elle vient de femmes épuisées, qui luttent depuis des années contre leur corps. Elles souffrent de boulimie, d’hyperphagie, et ne comprennent pas pourquoi leur volonté ne suffit pas.

Elles se sentent coupables, faibles, et pourtant, la réponse est ailleurs. Loin de la volonté. Loin des calories. Elle est cachée dans leur inconscient.

Le poids, une armure inconsciente

Imaginez une forteresse. Les régimes et la restriction sont comme des assauts répétés contre ses murs. Parfois, une brèche se crée, quelques kilos sont perdus. Mais la forteresse finit toujours par se reconstruire, souvent plus solide qu’avant. Pourquoi ? Parce que personne ne se demande à quoi servent les murs.

Votre inconscient a une excellente raison de garder ce poids. Pour lui, ce gras n’est pas un problème, c’est une solution. Une protection. Une armure qu’il a mis des années à construire pour vous garder en sécurité. Le problème n’est pas le poids, c’est ce dont il vous protège.

Les peurs cachées derrière la perte de poids

Quand on explore avec l’hypnose, on découvre que derrière le désir conscient de maigrir se cachent des peurs profondes, des freins inconscients qui bloquent tout.

La peur de l’insécurité physique et morale

Pour beaucoup de femmes, le surpoids est une cape d’invisibilité. Une façon de ne pas attirer l’attention.

« Si j’étais mince, j’aurais peur qu’on me regarde, qu’on me drague… peur des agressions. Avec mes kilos, je me sens moins une cible. »

Ce poids protège aussi des jugements et de la jalousie. Devenir mince, c’est s’exposer, devenir visible, et potentiellement vulnérable aux critiques des autres. L’inconscient, dont le rôle est de vous protéger, préfère alors maintenir le statu quo.

La peur d’être aimée pour les mauvaises raisons

C’est un paradoxe douloureux. La quête de la minceur est souvent liée au désir d’être aimée, et pourtant, la peur panique d’y arriver est bien réelle.

« Et si on ne m’aimait que pour mon nouveau corps ? Si mon compagnon ne me désirait que parce que je suis mince ? Ma valeur ne tiendrait qu’à ça ? »

Cette angoisse est immense. L’inconscient peut alors saboter la perte de poids pour ne pas avoir à affronter cette question terrifiante. Il craint aussi que ce bonheur soit de courte durée, qu’une reprise de poids anéantisse cette nouvelle relation.

La peur de trahir sa famille

C’est une des loyautés invisibles les plus puissantes. Quand on vient d’une famille où tout le monde est en surpoids, maigrir peut être vécu inconsciemment comme une trahison.

« Chez nous, on est des bons vivants. Maigrir, ce serait renier qui je suis, d’où je viens. Ce serait comme dire que leur mode de vie n’est pas le bon. »

Être mince, c’est symboliquement quitter le clan, devenir différente. Pour ne pas payer le prix de cette exclusion, l’incosnciente maintient le corps dans un état familier et loyal.

L’échec des régimes face à la thérapie inconsciente

Vous comprenez maintenant pourquoi les régimes sont voués à l’échec ? Ils s’attaquent au symptôme (le gras) sans jamais écouter le message. C’est une lutte de surface qui ne fait que renforcer le conflit intérieur.

Votre volonté dit « maigris », mais votre inconscient, qui gère 90% de vos comportements, crie « danger ! ».

Et c’est toujours lui qui gagne, car sa mission première est votre survie. Les crises de boulimie ou d’hyperphagie ne sont alors que la conséquence de cette bataille perdue d’avance.

L’hypnose pour apaiser l’inconscient et libérer le corps

C’est ici que la thérapie par l’hypnose change tout. On ne se bat pas contre le poids. On ne parle presque pas de nourriture. On va directement parler à cette partie de vous qui a peur.

L’hypnose ne lutte pas contre le symptôme, elle dialogue avec la cause.

femme apaisée vetue blanc laisse tomber son armure apaisement inconscientEn état d’hypnose, on peut rassurer votre inconscient. On lui montre que vous avez aujourd’hui d’autres ressources pour vous sentir en sécurité, pour être aimée pour qui vous êtes, pour vous affirmer sans trahir les vôtres.

On lui apprend de nouvelles stratégies, plus saines et plus adaptées à la femme que vous êtes devenue.

Quand l’inconscient comprend qu’il peut baisser la garde, que l’armure n’est plus nécessaire, alors le corps peut enfin lâcher ce poids dont il n’a plus besoin. La perte de poids devient une conséquence naturelle de l’apaisement intérieur.

Et si, pour la première fois, vous arrêtiez de vous battre contre votre corps pour commencer à écouter ce qu’il essaie de vous dire ?

La clé pour se libérer des troubles alimentaires n’est pas dans votre assiette, elle est dans la compréhension de votre histoire.

Boulimie : Ces phrases perverses : « Tu peux te le permettre, toi tu es mince »

« Tu peux te le permettre, toi tu es mince » : la phrase qui cache la souffrance d’un trouble alimentaire.

« C’était à un anniversaire. Ma cousine m’a tendu une part de gâteau en me disant ça, avec un grand sourire : ‘Allez, fais-toi plaisir. Tu peux te le permettre, toi tu es mince.’ »

Elle s’appelle Clara. Quand elle me raconte cette scène, ses mains tremblent un peu. Cela fait près de dix ans qu’elle vit avec son secret, dix ans qu’elle alterne entre des périodes de contrôle alimentaire extrême et des crises de boulimie violentes, qu’elle compense en allant se faire vomir. Pour son entourage, Clara est simplement une femme qui a « de la chance », qui « fait attention » et qui a une silhouette enviable. Personne ne se doute que cette part de gâteau, elle l’a payée cher, seule, quelques heures plus tard.

Le poids de l’illusion : la souffrance derrière la minceur

Le déclic pour Clara, ça a été cette phrase. Une phrase banale, presque un compliment. Mais pour elle, ce fut un poignard.

« J’ai souri, j’ai pris le gâteau et j’ai dit merci. Mais à l’intérieur, c’était le chaos. Ils applaudissent la façade, l’image que je leur sers, mais ils ignorent la guerre que je mène chaque jour. Pour eux, être mince, c’est la réussite. Pour moi, c’est devenu ma prison dorée. Cette phrase, ça voulait juste dire : ‘continue ton manège, ça marche, personne ne voit rien’. »

Cette prise de conscience est brutale. Le trouble alimentaire n’est pas visible sur la balance. Il est dans la tête, dans le cœur, dans l’isolement. Il se nourrit du secret et de la honte.

Le mécanisme inconscient des troubles alimentaires

deux femmes qui parlent salade gossip agée et mince jeuneCe que Clara a vécu est au cœur de la souffrance des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou certaines formes d’hyperphagie cachées.

La société valorise la minceur, mais elle ignore totalement le prix que certaines paient pour l’atteindre ou la maintenir.

Cette remarque anodine vient toucher le point le plus sensible : l’illusion du contrôle. La personne souffrant de TCA croit maîtriser son corps, alors qu’elle est l’esclave de ses compulsions.

Entendre dire « toi, tu peux te le permettre » renforce l’idée qu’elle doit continuer à tout prix à maintenir cette façade, aggravant le cycle de la restriction, de la crise, puis de l’élimination.

Que le combat se solde par une perte de poids, une stagnation ou une prise de poids, la souffrance intérieure est la même : une dérégulation émotionnelle profonde.

Comment l’hypnose libère de l’obsession alimentaire

Les régimes et la volonté ne fonctionnent pas contre les troubles alimentaires, car ils s’attaquent au symptôme – la nourriture – et non à la cause. Ils demandent encore plus de contrôle, là où le problème est justement l’excès de contrôle.

Le trouble alimentaire n’est pas un problème de volonté, mais une stratégie de survie que votre inconscient a mise en place pour gérer des émotions trop douloureuses, un vide intérieur ou un stress insupportable. Tenter de l’arracher par la force ne fait que renforcer son emprise.

L’hypnose propose une approche radicalement différente. Elle ne vous demande pas de « mieux manger ». Elle vous invite à un dialogue bienveillant avec votre inconscient pour :

  • Comprendre ce que la crise vient calmer, ce que le vide vient dire.
  • Apaiser les blessures émotionnelles qui nourrissent le trouble.
  • Créer de nouvelles réponses, plus saines et plus douces, pour gérer le stress, la tristesse ou l’anxiété.
  • Se défaire de la charge mentale liée au poids et à la nourriture.

femme souriante devant tartine et plats, libérée charge mentale de la de nourriture

Vers une réconciliation avec soi-même

Le chemin pour sortir d’un trouble alimentaire n’est pas de devenir une experte en nutrition. C’est d’apprendre à se sentir en sécurité à l’intérieur de soi. C’est de comprendre que vous avez le droit de ressentir vos émotions sans qu’elles ne déclenchent un tsunami alimentaire.

Sortir de la boulimie ou de l’hyperphagie, ce n’est pas seulement arrêter les crises.

C’est pouvoir accepter une part de gâteau à un anniversaire sans angoisse.

C’est de se sentir libre, tout simplement.

C’est permettre à la femme que vous êtes vraiment de prendre sa place, bien au-delà de votre apparence.


« Je pense toujours au pire » : Le poids de l’anxiété

« Je pense toujours au pire » : le poids de l’anxiété

Le poids de l’anxiété : quand le mental fait grossir le corps

« Je me prépare toujours au pire. Comme ça, je ne suis jamais déçue… »

C’est ce que me disait Amélie, le regard perdu dans le vide, alors qu’elle me parlait de sa prise de poids inexpliquée. Elle avait tout essayé, les régimes les plus stricts, le sport à outrance, sans succès. Son corps, disait-elle, était en guerre contre elle. Mais en l’écoutant, je savais que le vrai combat se passait ailleurs. Il se jouait dans sa tête.

Mon cerveau anticipe le pire

anxiété blue circle with a yellow circle and a purple circle with white textAmélie avait l’impression de passer sa vie à se faire des films. Pour un simple appel manqué, elle imaginait une catastrophe. Pour un projet professionnel, elle visualisait un échec cuisant. 95 % des scénarios qu’elle imaginait ne se produisaient jamais, mais pour son système nerveux, ils étaient aussi réels que la crise de boulimie qui suivait.

Depuis des mois, son anxiété a pris le contrôle, et son corps en paie le prix. Le grignotage est devenu son refuge, les crises de boulimie ses seules accalmies. Elle est épuisée de vivre dans un futur qui n’existe pas, mais qui pèse si lourd sur sa balance et sur son âme.

Chaque scénario catastrophe, chaque peur anticipée, créait un stress immense. Son cerveau, qui ne fait pas de distinction entre ce qui est réel et ce qui est imaginé, se sentait en danger constant. Et face à un danger, notre inconscient a une seule mission : nous protéger.

Notre cerveau, ce scénariste de films catastrophe

Vous reconnaissez-vous dans ce schéma ? Cette tendance à imaginer le pire, encore et encore ? 95% de nos peurs ne se réaliseront jamais. Pourtant, notre cerveau, lui, ne fait pas la différence. Pour lui, penser au pire, c’est déjà le vivre. Et sa réaction est primitive, presque animale : il doit vous protéger.

C’est là que le piège du poid se referme. Face à cette avalanche de scénarios négatifs, votre inconscient se met en mode survie. Il interprète ce stress constant comme une menace réelle, imminente. Et pour se protéger d’une catastrophe annoncée – une famine, une agression, un abandon – il a deux stratégies principales :

  1. Faire des réserves : En cas de danger, le corps stocke de l’énergie. Il vous pousse à manger plus, à vous tourner vers des aliments denses, sucrés, gras. C’est le mécanisme derrière l’hyperphagie, cette sensation de ne plus pouvoir s’arrêter, comme pour se préparer à une longue période de privation.
  2. Créer une armure : Le gras peut aussi devenir une protection symbolique. Une carapace pour vous isoler du monde extérieur, pour vous rendre moins « visible », moins désirable, et donc moins vulnérable. C’est une tentative désespérée de mettre de la distance entre vous et la souffrance.

L’inconscient et le poids des traumatismes passés

Femme mince en doudoune motif briques pour symboliser l'armure de gras comme protectionCe mécanisme de protection est encore plus puissant si vous avez vécu des traumatismes. Une agression, un harcèlement, une trahison… Si ces blessures n’ont pas été soignées, votre cerveau reste en état d’alerte permanent. Il est convaincu que le passé va se répéter.

Chaque pic d’anxiété est un signal qui lui crie : « Attention, le danger revient ! ». Et la réponse est la même : il faut se protéger. Le corps devient un bouclier. Grossir n’est plus un accident, mais une stratégie de survie inconsciente.

Vous ne manquez pas de volonté, vous êtes simplement bloquée dans une logique de protection qui ne fait qu’aggraver votre mal-être. Les régimes, dans ce contexte, sont vus par votre inconscient comme une agression supplémentaire, une tentative de lui enlever ses défenses. C’est pour ça qu’ils échouent et renforcent les crises de boulimie et d’hyperphagie.

Le corps comme bouclier

Il peut aussi créer une sorte d’armure de graisse, un bouclier pour se protéger des agressions extérieures, réelles ou imaginées.

C’est ce que l’on observe souvent chez les personnes qui ont vécu des traumatismes : le corps se blinde pour ne plus jamais se sentir vulnérable.

Pour Amélie, son corps était un bouclier. Une protection contre les peurs qui hantaient ses journées et ses nuits.

Son hyperphagie n’était pas un manque de volonté, c’était un moyen désespéré de son inconscient pour se rassurer, pour se sentir en sécurité.

L’hypnose pour apaiser l’anxiété et sécuriser l’inconscient

Alors, comment sortir de ce cercle vicieux où la peur nourrit la prise de poids, qui nourrit à son tour la honte et l’anxiété ? La solution n’est pas dans le contrôle de votre assiette, mais dans l’apaisement de votre esprit.

C’est tout le travail que nous faisons en hypnose. Il ne s’agit pas de vous dire d’arrêter de manger, mais de vous aider à désactiver ce système d’alarme intérieur. Grâce à l’hypnose, vous apprenez à :

  • Calmer le flux des pensées anxieuses : Mettre le mental sur pause, pour ne plus être l’esclave de ces scénarios catastrophes.
  • Créer un espace de sécurité à l’intérieur de vous : Grâce à votre imaginaire, vous construisez un refuge intérieur, un lieu où votre inconscient comprend enfin qu’il est en sécurité, ici et maintenant. Il n’a plus besoin de bâtir des murailles de graisse pour vous protéger.

En travaillant directement avec votre inconscient, l’hypnose permet de lui envoyer un message clair : le danger est passé. Vous pouvez enfin déposer les armes, et le poids qui va avec. Ce n’est qu’en vous sentant en sécurité à l’intérieur que votre corps pourra relâcher ses défenses à l’extérieur.

Se libérer des troubles alimentaires comme la boulimie ou l’hyperphagie, ce n’est pas une bataille contre soi-même, mais une réconciliation. C’est apprendre à se sentir enfin chez soi dans son propre corps, en paix avec son histoire.

Le chemin vers la guérison des troubles alimentaires est pavé de ces prises de conscience. Ce n’est pas le corps qu’il faut changer, c’est l’esprit qu’il faut apaiser. C’est en faisant la paix avec ses peurs que l’on fait la paix avec son assiette. Et (presque) comme par magie, ça se voit alors sur balance !


TCA : Tu ne mérites pas d’être aidée (la petite voix)

TCA: Cette petite voix qui vous dit que vous ne méritez pas d’être aidée

« Je ne peux pas prendre la place de quelqu’un d’autre… Mon problème n’est pas si grave. D’autres méritent plus que moi. »

Cette phrase, je l’entends si souvent. Elle est prononcée à voix basse, presque comme un secret honteux, par des femmes brillantes, fortes, mais rongées par un trouble alimentaire. Elles sont au bord du gouffre, mais s’excusent presque d’exister.

La honte : le premier symptôme du trouble alimentaire

Avant même la crise de boulimie ou la compulsion alimentaire, il y a cette certitude : « Je suis indigne. » Beaucoup de femmes que j’accompagne arrivent avec le poids de cette conviction. Le trouble alimentaire les a persuadées qu’elles sont trop sales, trop honteuses pour mériter une main tendue.

« C’est comme si le TCA me disait que c’était ma faute, que j’étais faible et que je devais me cacher. » m’a confié l’une d’elle. Cette honte est le carburant du trouble alimentaire. Elle vous isole, vous coupe du monde et vous enferme dans un dialogue intérieur destructeur. Vous pensez que personne ne peut comprendre, que si les autres savaient, ils seraient dégoûtés. C’est précisément ce que le TCA veut que vous croyiez pour garder son emprise.

Votre TCA n’est pas « moins grave » que celui des autres

Une autre croyance dévastatrice est la minimisation de sa propre souffrance. « Il y a des gens qui meurent de faim, des personnes démunies… Moi, je me plains alors que j’ai tout pour être heureuse. C’est ridicule. »

C’est une erreur de comparer les souffrances. Un trouble du comportement alimentaire n’est pas un caprice, c’est une maladie. Votre douleur est légitime, peu importe la situation des autres. Le TCA adore cette comparaison, car elle vous maintient dans l’inaction. En vous disant que votre problème n’est « pas si grave », vous vous refusez le droit de chercher de l’aide, et le cycle continu, s’aggravant en silence. C’est une prison dorée où la clé est à portée de main, mais vous vous persuadez que vous ne méritez pas de l’utiliser.

L’inconscient et le sentiment d’indignité

femme en demande d'aide de thérapeutePourquoi ce sentiment est-il si puissant ? Parce qu’il ne vient pas de la logique. Il vient de l’inconscient. Il est souvent lié à des blessures anciennes, à des schémas familiaux où l’on a appris qu’il fallait mériter l’amour, qu’il fallait être parfait pour avoir de la valeur.

Les régimes et les approches basées sur la seule volonté échouent ici. Car ils ne s’adressent qu’à la partie consciente de vous-même, celle qui sait que ça ne va pas. Mais ils sont impuissants face à la partie inconsciente qui murmure : « Tu ne le mérites pas. »

Tant que cette croyance profonde n’est pas désactivée, aucun régime, aucune restriction ne peut fonctionner durablement.

C’est là que l’hypnose change tout. En s’adressant directement à l’inconscient, on ne lutte pas contre cette petite voix, on va la comprendre, la rassurer et lui permettre de s’apaiser.

On ne traite pas seulement la compulsion alimentaire ou la peur de grossir ; on guérit la blessure qui vous a fait croire que vous n’étiez pas digne d’être aimée et aidée.

Votre démarche pour chercher de l’aide n’est pas un acte égoïste. C’est le premier pas pour briser les chaînes. C’est affirmer que, oui, vous méritez la paix. Vous méritez la légèreté. Vous méritez de vous en sortir.


Boulimie : Derrière le masque de Madame Parfaite, un désastre

Boulimie : Derrière le masque de Madame Parfaite, un désastre

Derrière le sourire, le lourd secret : celui de la double vie des personnes atteintes des troubles alimentaires.

« Personne ne sait. Mes parents, mes amis, mon copain… Pour eux, je suis la fille qui réussit tout, celle qui est toujours de bonne humeur. Si seulement ils savaient… »

Elle s’appelle Clara. Ou peut-être Sophie, ou Jessica. Elle est assise en face de moi, pour la première fois. De l’extérieur, tout est parfait. Une carrière qui décolle, une vie sociale remplie, un sourire impeccable. Mais derrière cette façade se cache une prison. Une prison dont elle est à la fois la gardienne et la prisonnière. Depuis dix ans, elle vit avec un secret dévorant : ses crises de boulimie vomitive.

La perfection physique comme bouclier aux critiques

femme, miroir, fatigue, perfectionnismePour le monde, elle gère. Elle contrôle. Sa vie est une succession de to-do listes cochées avec succès. Mais ce contrôle n’est qu’une illusion. La vérité, c’est que la nourriture a pris le pouvoir. Sa journée est un champ de bataille secret.

Le midi, au restaurant avec ses collègues, elle commande une salade. « Je fais attention à ma ligne », dit-elle avec un clin d’œil. Le soir, seule dans sa cuisine, le vrai combat commence. C’est un tsunami. Une perte de contrôle totale où elle engloutit tout ce qui lui tombe sous la main, souvent en cachette, dans une urgence qui la dépasse. Puis vient la honte, la culpabilité. Et la promesse, toujours la même : « Demain, j’arrête. »

Ce mensonge permanent est une stratégie de survie. Cacher les emballages, manger dans sa voiture, prétexter une migraine pour éviter un dîner… Chaque jour est une performance d’actrice. Elle en est épuisée.

Quand le secret devient plus lourd que le trouble alimentaire

Un jour, le masque se fissure. Une remarque anodine d’une amie : « Tu as l’air fatiguée en ce moment. » Et tout menace de s’effondrer. C’est souvent là que la prise de conscience frappe. Le vrai problème n’est plus la crise de boulimie ou la prise de poids liée à l’hyperphagie. Le vrai problème, c’est le poids du secret.

« Je passe plus d’énergie à cacher mon problème qu’à le vivre. Je suis la reine du mensonge, mais je ne sais même plus qui je suis vraiment. »

Cette double vie, cette dissociation, est au cœur du trouble alimentaire. C’est ce que ça révèle de plus profond : une immense solitude. La peur panique d’être découverte, d’être jugée, incomprise et d’être rejetée pour ses comportements. La nourriture devient alors le seul réconfort pour quelques instants il remplit, il ne pose pas de questions, avant de tout éliminer ensuite.

Pourquoi les régimes renforcent le secret

Face à cette perte de contrôle, le premier réflexe est souvent de chercher… plus de contrôle. C’est l’engrenage des régimes. Compter les calories, peser les aliments, s’interdire des catégories entières de nourriture. Mais c’est un piège.

Les régimes ne font qu’alimenter le trouble du comportement alimentaire. Chaque règle transgressée devient la preuve d’un échec, renforçant la honte et le besoin de se cacher. La restriction crée la frustration, qui à son tour déclenche inévitablement la compulsion. Le régime pour compenser des excès, et tenter d’avoir le corps de mince dont elle rêve.

Sauf qu’elle ne manque de volonté, bien au contraire. Mais que faire contre une maladie qui nous bouffe littéralement ?

L’hypnose : parler à celle qui se cache

Sortir de la boulimie ou de l’hyperphagie, ce n’est pas apprendre à « mieux manger ». C’est apprendre à réparer les parties blessées. Apprendre à dire « stop », à accepter de ne plus être parfaite pour être aimée.  C’est là que l’hypnose change radicalement la donne.

femme épuisée tient un masque souriant de femme parfaite

Dans le suivi que je propose depuis plus de 5ans, on ne ajoute pas de nouvelles règles. On va enlever le mécanisme inconscient profond qui les rend nécessaires.
L »état d’hypnose, c’est une conversation directe avec son inconscient, cette partie de vous qui a mis en place les crises comme une solution maladroite à une souffrance bien réelle. Un vide à combler, une angoisse à calmer, une tristesse à anesthésier.

En séance, on ne parle pas de calories. On parle de sécurité intérieure, de confiance, du droit d’être imparfaite. On apprend à votre inconscient d’autres moyens, plus doux et plus sains, de gérer les émotions. L’hypnose s’adresse à la partie de vous qui a besoin d’être entendue, pas d’être contrôlée.

Le plus grand soulagement, ce n’est pas d’arrêter les crises. C’est de pouvoir enfin enlever le masque et respirer. C’est de se rendre compte que vous n’avez plus rien à cacher. Ni à vous-même, ni aux autres, pour se sentir chaque jour un peu plus légère. Et quand on fait tomber les masques et cette recherche de perfection, alors c’est le début d’une véritable libération. Une libération si profonde, que les troubles alimentaires ne pourront plus revenir, car les causes profondes qui l’auront généré, auront disparu.

Écouter sa faim pour maigrir plutôt qu’un régime ?

Écouter sa faim pour maigrir plutôt qu’un régime ?

« Je ne sais plus ce que c’est, avoir faim. Je crois que j’ai tout le temps faim, ou jamais. C’est le chaos dans ma tête et dans mon corps. »

Cette phrase, c’est celle de Marion, 32 ans, en séance avec moi. Des années qu’elle se bat. Des années qu’elle alterne entre des régimes stricts pour perdre du poids et des crises de boulimie incontrôlables où elle dévore tout ce qui lui tombe sous la main. Comme beaucoup de femmes que j’accompagne, elle est arrivée à un point de rupture, épuisée par cette guerre intérieure.

Le cercle vicieux des régimes et la perte de contrôle alimentaire

Marion a tout essayé. Les régimes hyperprotéinés, la soupe aux choux, le jeûne intermittent, le comptage de calories… Chaque nouvelle tentative commençait avec une détermination de fer. « Cette fois, c’est la bonne », se disait-elle.

Mais chaque régime se terminait de la même manière : par une frustration immense, une obsession pour la nourriture et, finalement, une perte de contrôle totale.

Les régimes ne font qu’aggraver les troubles du comportement alimentaire. Ils créent un état de restriction cognitive qui déconnecte de la réalité du corps. Le cerveau, en état de famine, finit par crier vengeance.

C’est le début des compulsions, de l’hyperphagie, de la boulimie. On ne mange plus par faim, mais par besoin de compenser, de se remplir, de calmer une angoisse. On entre dans un cycle où la nourriture devient à la fois le poison et le remède.

Comprendre les signaux de son corps : la faim et la satiété

Quand je demande à mes clientes si elles savent reconnaître leur faim, le silence est souvent la première réponse.

La faim, la vraie, est une sensation physique. Un creux dans l’estomac, une légère baisse d’énergie. Mais des années de régimes ont brouillé les pistes.

Le corps a été réduit au silence, ignoré, puni. On a appris à le voir comme un ennemi à dompter.

Le problème, c’est que plus on l’ignore, plus il crie fort. Les crises de boulimie ou d’hyperphagie ne sont rien d’autre qu’un appel au secours d’un corps qui ne se sent plus écouté.

C’est un dialogue rompu entre la tête et l’estomac. La nourriture devient une réponse automatique au stress, à la tristesse, à l’ennui. « Je mange mes émotions au lieu de les vivre », m’a confié un jour une cliente. C’est exactement ça.

L’hypnose pour se reconnecter à sa faim et à son inconscient

Douleur abdominale, hypnose contre boulimie et hyperphagie, perte de poids efficace, thérapie TCA à Paris 9 Opera.Alors, comment fait-on pour réapprendre à écouter son corps ? Comment sortir de cette prison mentale ?

C’est là que l’hypnose thérapeutique intervient. Il ne s’agit pas de magie, mais d’un travail profond avec l’inconscient, cette partie de nous qui gère nos automatismes. L’hypnose permet de contourner le mental, celui qui juge, qui contrôle, qui critique.

Elle ouvre un accès direct aux sensations corporelles et aux émotions enfouies. En état d’hypnose, on peut enfin redonner la parole au corps, réapprendre à identifier les signaux de faim et de satiété sans peur. On ne se bat plus contre soi-même.

On apprend à faire la paix. On comprend que cette faim insatiable n’était que le symptôme d’un vide plus profond, d’un besoin de sécurité ou de réconfort que la nourriture ne pourra jamais combler durablement.

La sortie des troubles alimentaires : une nouvelle relation avec la nourriture

Sortir des troubles alimentaires comme la boulimie ou l’hyperphagie, ce n’est pas suivre un nouveau régime.

C’est abandonner l’idée même de régime. C’est un chemain pour se reconnecter à soi, à ses besoins réels. C’est réapprendre à se nourrir, au sens propre comme au figuré.

Perdre du poids devient alors une conséquence naturelle de cette paix retrouvée, et non plus un objectif obsessionnel.

En écoutant votre faim, en respectant votre satiété, vous donnez à votre corps exactement ce dont il a besoin. Ni plus, ni moins. Le combat cesse. La nourriture redevient ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une source d’énergie et de plaisir, et non plus une source de souffrance. C’est le début d’une nouvelle liberté.


Crises de boulimie : comment arrêter la culpabilité qui vous ronge ?

Crises de boulimie : comment arrêter la culpabilité qui vous ronge ?

« Je me sens tellement coupable après chaque crise, je n’arrive pas à me pardonner. Comment faire pour arrêter ces crises ? »

Cette phrase, je l’entends vibrer dans mon cabinet, portée par des femmes courageuses mais épuisées. Épuisées de se battre contre elles-mêmes, contre la nourriture, contre ce cycle infernal qui alterne entre compulsion et honte.

Si ces mots résonnent en vous, sachez une chose : vous n’êtes pas seule, et ce que vous vivez n’est pas une fatalité.

La double peine : la crise de boulimie et le poison de la honte

illustration de femme assise tete dans les mains rongée par poids de la culpabilité et de la honteJe pense à Léa. Quand elle s’assoit en face de moi pour la première fois, ses épaules sont voûtées par le poids d’un secret qu’elle porte depuis plus de dix ans. Elle me raconte les crises, bien sûr. Celles qui la prennent par surprise, cette urgence irrépressible de manger, de remplir un vide.

Elle parle de boulimie, de ces moments où elle perd complètement le contrôle, mais aussi de cette hyperphagie plus sournoise, où elle mange sans faim, juste pour s’anesthésier.

Mais ce qui la ronge plus encore que la crise elle-même, c’est l’après.

« La culpabilité est pire que tout. Je me dégoûte, je me traite de nulle, de faible. Chaque crise renforce cette idée que je ne vaux rien. Alors j’essaye de me contrôler, je me promets que c’est la dernière fois, je commence un nouveau régime… et je finis par craquer. Encore. »

Ce cercle vicieux, des milliers de femmes le connaissent. Il se nourrit de la honte et de l’incompréhension.

Votre TCA n’est pas un manque de volonté, c’est une carafe qui déborde

Un jour, j’ai proposé une image à Léa.

« Imaginez une carafe d’eau, » je lui ai dit. « Depuis votre enfance, chaque frustration, chaque parole blessante, chaque moment de solitude, chaque peur que vous avez dû taire… c’est une goutte d’eau qui est venue la remplir. Les traumatismes, petits ou grands, ont ajouté de l’eau. Le stress quotidien continue de la remplir. Votre carafe est pleine à ras bord. »

Je la vois me regarder, les yeux brillants.

« La crise de boulimie ou d’hyperphagie, » j’ai poursuivi, « ce n’est pas vous qui êtes faible. C’est simplement la carafe qui déborde. C’est un trop-plein d’émotions que votre corps ne sait plus comment gérer autrement. La nourriture devient alors une solution désespérée pour ne pas se noyer. »

Pour la première fois, Léa n’a pas vu de la faiblesse dans son comportement. Elle a vu de la souffrance. Et ça, ça change tout.

Pourquoi les régimes ne videront jamais votre carafe

Vous avez tout essayé. Rééquilibrage alimentaire, jeûne intermittent, suppression du sucre… Chaque régime est une tentative de mettre un couvercle sur la carafe qui déborde. Mais vous le savez bien : la pression monte, monte, jusqu’à ce que le couvercle explose.

La restriction est l’engrais de la compulsion. Elle ne fait qu’aggraver le trouble alimentaire.

Parce que le problème n’a jamais été la nourriture. Le problème, c’est l’eau dans la carafe. Tant que vous ne vous occuperez pas de vider cette eau, de soigner ce qui a rempli la carafe, le couvercle finira toujours par sauter.

L’hypnose pour soigner les causes profondes des troubles alimentaires

C’est là que l’hypnose change radicalement la donne. On ne va pas s’occuper du couvercle. On ne va même pas s’occuper de l’eau qui déborde.

L’hypnose permet de plonger en douceur à l’intérieur de vous-même, dans votre inconscient, pour aller vider cette carafe, goutte par goutte.

En état d’hypnose, on peut revisiter ces moments du passé, ces traumatismes qui ont laissé des traces, sans être submergée par l’émotion. On peut apaiser ces parts de vous qui ont eu mal, les rassurer, et leur apprendre de nouvelles façons de gérer le stress et la tristesse. On ne lutte pas contre les crises, on retire ce qui les cause. C’est un chemin pour se libérer en profondeur de la boulimie et de l’hyperphagie.

Un jour, vous direz : « Les crises ? C’est si loin… »

Le chemin de la guérison n’est pas de devenir une experte en nutrition ou d’avoir une volonté de fer. Le vrai chemin, c’est de vous pardonner. De comprendre que votre trouble alimentaire est une stratégie de survie qui vous a aidé un jour, mais dont vous n’avez plus besoin aujourd’hui.

Alors, au lieu de vous demander : « Comment faire pour arrêter ces crises ? », la vraie question est peut-être : « De quoi mes crises essaient-elles de me protéger ? Quelle souffrance cherchent-elles à calmer ? »

C’est en répondant à cette question, en allant à la source, que la culpabilité s’efface pour laisser place à la compassion. Et c’est là que la liberté commence.

Imaginez un instant. Imaginez-vous dans quelques mois, quelques années, repensant à cette époque. Et vous sourirez, avec une paix immense, en vous disant :

« Les crises ? C’est très loin tout ça maintenant. »



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Solitude et TCA : « Personne ne peut me comprendre »

« Personne ne peut me comprendre » : quand la solitude nourrit votre trouble alimentaire

« Je suis un cas à part. Vraiment. Ce que je vis, c’est tellement honteux… Personne ne peut comprendre. »

Voilà ce que m’a dit Sarah (le prénom a été changé) lors de notre première séance. Les épaules rentrées, le regard fuyant. Depuis 10 ans, elle luttait. Contre la nourriture, contre son corps, mais surtout contre elle-même. 10 ans de crises de boulimie et d’hyperphagie, 10 ans de régimes drastiques, 10 ans à se sentir profondément, irrémédiablement seule.

Elle était persuadée que son histoire était unique. Que sa souffrance était une anomalie, un monstre qu’elle seule abritait.

Et si ce sentiment de solitude était justement le symptôme le plus intelligent de votre trouble alimentaire ?

Femme qui pleure seule devant fenêtre solitude

Le mensonge que votre TCA vous murmure à l’oreille

Le trouble du comportement alimentaire (TCA) est un maître de l’illusion. Sa plus grande force ? Vous faire croire que vous êtes la seule.

« Personne ne doit savoir. »

« Si ils savaient qui je suis vraiment… »

« Je suis faible, sans volonté. »

Ces pensées tournent en boucle. Elles créent une prison invisible dont vous êtes à la fois la captive et la gardienne. Chaque crise, vécue en cachette, renforce les barreaux. Chaque aliment « interdit » avalé en secret creuse un peu plus le fossé qui vous sépare des autres.

Le trouble alimentaire se nourrit de votre silence. Il vous isole pour mieux régner. Parce que tant que vous pensez être « un cas à part », vous ne cherchez pas l’aide adapté. Vous vous enfermez dans la honte, persuadé que personne ne détiens les clés.

La solitude, ce vide que la nourriture tente de combler

Pourquoi ce sentiment est-il si puissant ? Parce qu’il est souvent la racine même du problème. Le TCA n’est presque jamais une histoire de nourriture. C’est une histoire d’amour, de lien, de sécurité.

  • La boulimie pour anesthésier une angoisse insupportable.
  • L’hyperphagie pour remplir un vide intérieur abyssal.
  • La recherche de perte de poids pour enfin se sentir accepté.

La nourriture devient une béquille, un ami de fortune qui est toujours là. Mais cet ami vous trahit, car après le réconfort éphémère de la crise vient la culpabilité écrasante, qui vous isole encore plus. C’est un cercle vicieux qui s’auto-alimente. Vous mangez parce que vous vous sentez seule, et vous vous sentez seule parce que vous mangez comme ça.

Sortir de l’isolement : au-delà des régimes, la thérapie par l’hypnose

Tant que vous essayerez de régler le problème avec des régimes et de la restriction, vous resterez dans la solitude. Pourquoi ? Parce que ces méthodes s’attaquent au symptôme (la nourriture) et non à la cause (votre souffrance intérieure). Elles vous disent : « Contrôle-toi ! », ce qui renforce l’idée que vous êtes défaillante.

L’hypnose propose un chemin radicalement différent. Elle ne vous demande pas de combattre, mais d’écouter.

Le travail en thérapie ne se fait pas contre une partie de vous, mais avec elle. On va à la rencontre de cette part de vous qui se sent si seule, si incomprise, si « cas à part ». On lui donne la parole, on écoute son histoire.

Femme assise les yeux fermés écoute son intérieur une main sur son cœurL’hypnose permet de créer un dialogue avec votre inconscient pour comprendre ce que la faim essaie de dire.

On ne cherche pas à faire taire le symptôme, on cherche à le traduire. Ce vide que vous ressentez, on apprend à le remplir de l’intérieur. Avec de la sécurité, de l’acceptation, de la bienveillance.

Vous n’êtes pas un cas à part. Vous êtes une femme qui porte une histoire, des blessures, et qui a trouvé une stratégie de survie. Cette stratégie, aujourd’hui, vous fait souffrir.

Mais vous n’êtes pas seule. Ce que vous vivez, des milliers d’autres femmes le vivent en silence. Le premier pas vers la libération, c’est d’oser penser que, peut-être, quelqu’un, quelque part, peut comprendre.


L’hypnose ça ne marche pas sur moi

L’hypnose ça ne marche pas sur moi.

« Et si ça ne marchait pas ? Si j’étais la seule sur qui ça ne prend pas ? J’ai tellement honte de ce qu’il y a à l’intérieur… Je ne veux pas qu’on voie ça. »

Ces mots, c’est peut-être les vôtres. C’est ceux de Clara, 32 ans, assise en face de moi pour la première fois. Des années qu’elle se bat contre la boulimie, ce yoyo infernal entre le contrôle absolu et la perte de contrôle totale. Elle a tout essayé. Les régimes, les nutritionnistes, les psys. Rien n’a marché durablement. Alors l’hypnose, elle y vient avec un espoir minuscule, presque éteint, et une peur immense. La peur d’un échec de plus. La peur, surtout, de se livrer et d’être jugée.

L’hypnose et ses clichés : non, vous n’allez pas faire la poule

La première chose que je dis à Clara, c’est d’oublier l’hypnose de spectacle. Oubliez l’image du magicien qui claque des doigts et vous fait imiter une poule devant une salle hilare. Ça, c’est du show, de la suggestion rapide, un jeu de pouvoir. C’est impressionnant, mais ça ne répare rien. Une transformation qui prend 10 secondes ne peut pas être profonde.

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L’hypnose thérapeutique, c’est tout l’inverse. Ce n’est pas une perte de contrôle, mais une reprise de pouvoir sur vous-même. C’est un dialogue intime et sécurisé avec cette partie de vous qui pilote vos comportements automatiques : votre inconscient.

Votre peur de perdre le contrôle : la clé de vos troubles alimentaires

« J’ai besoin de tout contrôler. La nourriture, mon poids, mes émotions… Si je lâche, tout s’effondre. »

femme au régime qui fait de la boulimie regarde patisserie de loinCette peur panique de perdre le contrôle, je la connais par cœur. C’est le cri de détresse de chaque femme que j’accompagne. Et si je vous disais que cette peur n’est pas votre ennemie ? C’est une armure que vous avez construite, pièce par pièce, pour vous protéger. Pour survivre à des blessures, à des jugements, à un monde qui vous a semblé dangereux.

Le problème, c’est que cette armure est devenue une prison. Ce besoin de tout maîtriser, c’est le cœur de votre trouble alimentaire, qu’il s’agisse de boulimie ou d’hyperphagie menant à une prise de poids. La nourriture est devenue la seule variable que vous pensez pouvoir encore gérer. Sauf que c’est elle qui vous gère.

L’hypnose thérapeutique : une collaboration pour apaiser votre inconscient

Contrairement aux idées reçues, en état d’hypnose, vous ne dormez pas. Vous entendez tout, vous êtes consciente, et surtout, vous gardez le contrôle. Vous ne ferez ou ne direz jamais quelque chose que vous ne voulez pas. Pensez à moi comme un guide avec une lampe torche. C’est vous qui décidez d’avancer dans la pièce, d’ouvrir les portes. Mon rôle est simplement de vous éclairer le chemin et de garantir votre sécurité.

Le but n’est pas de vous forcer à changer, mais de permettre à votre inconscient de trouver d’autres solutions que la nourriture pour gérer la tristesse, le stress, le vide. On ne va pas « regarder » ce qui est honteux en vous pour le juger. On va l’écouter avec bienveillance pour comprendre de quoi cette part de vous a besoin pour enfin s’apaiser.

Un travail en profondeur pour une libération durable des TCA

Une transformation réelle et durable ne se fait pas en un claquement de doigts. Elle se construit. En travaillant ensemble, à raison de quelques heures par semaine, on ne fait pas que mettre un pansement sur une crise. On va dénouer les fils un par un, en douceur.

On apprend à votre système nerveux à se calmer sans nourriture.

On donne la parole aux émotions que vous avez appris à étouffer sous les compulsions.

On répare la confiance en vous, cette confiance que la vie et les régimes ont pulvérisé.

Chaque séance est un pas de plus vers la liberté. Ce n’est pas magique, c’est un travail profond et collaboratif. Mais les résultats, eux, sont définitifs.

Alors, cette peur que ça ne marche pas sur vous ? Elle est légitime. C’est la voix de votre souffrance passée. Mais une autre voix, plus timide, vous a amenée à lire ces lignes. C’est la voix de celle qui veut vivre, qui veut être libre. L’hypnose n’est pas une baguette magique, c’est un chemin. Un chemin pour passer de « je me déteste de prendre du poids » à « je me réconcilie avec mon corps et mes émotions ». Et ce chemin, vous n’avez plus à le faire seule.


« C’est dans ta tête » : la phrase qui détruit quand on souffre de TCA

« C’est dans ta tête » : la phrase qui détruit quand on souffre de TCA

« Le pire, ce n’est même pas la crise de boulimie. C’est le silence après. Le regard de mon conjoint qui ne comprend pas. Il me dit que c’est dans ma tête, que je n’ai qu’à avoir un peu de volonté. »

Ces mots, c’est Léa qui les prononce, la voix tremblante, lors de notre première séance. Léa, 34 ans, une carrière brillante, un sourire pour tout le monde. Mais derrière la façade, il y a des années de lutte contre la boulimie et l’hyperphagie. Des années à essayer tous les régimes possibles, à consulter des nutritionnistes, à se promettre chaque lundi que cette fois, c’est la bonne.

Et à chaque fois, le même mur. Celui de l’incompréhension.

Le mur de l’incompréhension face à la boulimie

Pour l’entourage, un trouble du comportement alimentaire est souvent invisible. Ou pire, c’est un caprice. Un manque de contrôle. Une simple question de volonté.

« Ma mère me dit que je suis belle, que je n’ai pas besoin de perdre de poids. Mon meilleur ami me conseille de « juste manger équilibré ». Ils ne voient pas la guerre dans ma tête. Ils ne voient pas que la nourriture, c’est mon seul refuge quand tout explose à l’intérieur. »

Femme prise de tête crises TCA

Cette solitude est dévastatrice. Parce qu’en plus de se battre contre ses propres démons, il faut se battre contre le déni des autres. On se sent anormale, faible, et terriblement seule. On finit par se cacher pour manger, par mentir, par s’isoler pour ne plus avoir à subir ces jugements qui font si mal.

Quand le trouble alimentaire est une maladie invisible

Le grand déclic pour Léa, ça a été de comprendre une chose fondamentale. Et je lui ai dit : « Et si ce n’était pas un problème de volonté ? Et si c’était une maladie ? »

Le silence a duré quelques secondes. Puis les larmes sont venues. Des larmes de soulagement.

Parce que non, ce n’est pas « dans votre tête » au sens où vous l’inventez. Le TCA est le symptôme visible d’une souffrance bien réelle et profonde. C’est un mécanisme de survie que votre inconscient a mis en place pour vous protéger de quelque chose de trop douloureux. Demander à quelqu’un d’arrêter une crise de boulimie par la simple volonté, c’est comme demander à quelqu’un qui a 40 de fièvre de faire baisser sa température en se concentrant. C’est absurde.

Décoder le message caché de l’hyperphagie

Votre trouble alimentaire, qu’il s’agisse de boulimie ou d’hyperphagie, est un messager. Il vous parle. Il vous dit que des émotions sont bloquées, que des besoins ne sont pas nourris, que des blessures demandent à être entendues.

  • La crise de compulsion pour combler un vide abyssal ? C’est le langage de votre inconscient.
  • L’envie de se remplir pour ne plus rien ressentir ? C’est une stratégie de protection.
  • Le contrôle extrême sur la nourriture pour avoir l’impression de maîtriser sa vie ? C’est un cri d’alarme.

Le vrai problème n’est jamais la nourriture. C’est ce que la nourriture vient anesthésier. Et tant qu’on ne s’occupe pas de la cause, le symptôme persistera.

L’hypnose : dialoguer avec l’inconscient pour enfin guérir

C’est là toute la différence avec les régimes. Les régimes vous demandent de lutter contre vous-même, de renforcer le contrôle, la restriction. Ils ne font qu’alimenter le cycle infernal du TCA.

L’hypnose, au contraire, ne s’adresse pas à votre volonté. Elle s’adresse directement à votre inconscient, cette partie de vous qui a créé le symptôme.

Ensemble, on ne va pas combattre la crise. On va l’écouter. On va comprendre son message. On va donner à votre inconscient d’autres moyens, plus doux et plus sains, de gérer la tristesse, l’anxiété, le vide ou la colère. On va réparer les blessures anciennes pour que le symptôme n’ait plus de raison d’être.

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Le chemin pour sortir des troubles alimentaires commence quand on arrête de se battre contre soi-même. Il commence quand on accepte que non, on ne peut pas y arriver seule, non pas par manque de volonté, mais parce que les racines du problème sont hors de portée de notre conscience.

Et si la vraie libération commençait, non pas quand les autres vous comprennent, mais quand vous vous comprenez enfin vous-même ?


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