Je dois être parfaite pour être aimée: se libérer par l’hypnose pour éviter les crises alimentaires

La faim d’être parfaite : quand le besoin de reconnaissance nourrit vos crises

« J’ai l’impression de devoir toujours tout faire parfaitement pour être aimée. »

Quand Clara m’a dit cette phrase, sa voix était à peine un murmure. Devant moi, il y avait une femme brillante, une professionnelle accomplie, l’amie sur qui tout le monde compte. Mais derrière ce sourire de façade, il y avait des années de lutte silencieuse contre la boulimie et l’hyperphagie. Des années à essayer tous les régimes possibles, à se détester après chaque crise, à croire qu’elle manquait simplement de volonté.

Pourtant, le problème n’a jamais été la volonté.

Le miroir de la perfection fissuré

image de femme parfaite miroir reflet fatigue Pour beaucoup de femmes que j’accompagne, l’histoire ressemble à celle de Clara. Elles ont appris très tôt qu’il fallait être « gentille », « sage », « performante » pour recevoir de l’amour, de l’attention, une simple reconnaissance. Elles sont devenues des expertes pour anticiper les besoins des autres, pour cocher toutes les cases de la réussite.

Le souci ? Cette quête de perfection est épuisante. Et surtout, elle laisse un vide immense.

Car à force de vouloir être celle qu’on attend, on oublie qui on est. On ne se sent jamais assez bien, jamais à la hauteur. Chaque erreur, chaque critique est vécue comme un drame, une preuve qu’on ne mérite pas d’être aimée. C’est le début de l’enfer silencieux des troubles du comportement alimentaire.

Le TCA : symptôme de la blessure de non-reconnaissance

Face à cette pression insoutenable, la nourriture devient un refuge. Une crise de boulimie ou d’hyperphagie, ce n’est pas un caprice. C’est une tentative désespérée d’anesthésier l’angoisse, de combler le vide, de se punir de ne pas être parfaite.

« Après une journée à tout contrôler, à sourire à tout le monde, le soir, je lâche tout. C’est le seul moment où je n’ai pas à être parfaite. C’est mon seul espace de liberté… et ma pire prison. »

Votre trouble alimentaire n’est pas un problème de volonté, mais une béquille émotionnelle. Il est la conséquence directe de cette croyance, ancrée dans votre inconscient : « Je dois être parfaite pour mériter l’amour ». La nourriture est devenue sa seule confidente, la seule chose qui ne juge pas. C’est une des blessures les plus communes que je retrouve en thérapie.

L’inconscient et le piège des régimes pour la perte de poids

Pourquoi tous les régimes échouent et aggravent les TCA ? Parce qu’un régime, c’est de l’hyper-contrôle. C’est une nouvelle règle de perfection à suivre.

Vous ne faites qu’ajouter une pression monstrueuse sur un système qui est déjà en surchauffe. Vous demandez à votre corps de réussir là où votre cœur se sent en échec. C’est mission impossible. Chaque écart est vécu comme une double faillite, déclenchant des crises encore plus violentes et une haine de soi toujours plus profonde. Vous ne soignez pas la blessure, vous l’infectez.

L’hypnose pour guérir la blessure et se libérer des TCA

Pour sortir durablement des troubles alimentaires, il ne faut pas changer le contenu de votre assiette. Il faut changer le message que votre inconscient a enregistré.

C’est tout le travail que nous faisons en hypnose. En douceur, nous allons à la rencontre de cette partie de vous qui a si peur de ne pas être aimée. On ne lutte pas contre elle, on dialogue avec elle. On lui apprend qu’elle a le droit d’être imparfaite. On lui montre qu’elle est digne d’amour, inconditionnellement.

L’hypnose permet de débrancher ce lien toxique entre votre valeur personnelle et votre performance. Vous n’apprenez pas à « mieux contrôler », vous apprenez à lâcher prise. Vous ne visez plus la perte de poids à tout prix, mais la paix intérieure. La nourriture cesse d’être une ennemie ou une consolatrice ; elle redevient simplement… de la nourriture.

Le chemin n’est pas de devenir une version encore plus parfaite de vous-même. C’est d’oser être simplement, entièrement, imparfaitement vous. Et de découvrir que c’est là que se trouve la véritable liberté.


TCA et auto-sabotage : Pourquoi une partie de vous ne veut pas guérir ?

TCA et auto-sabotage : Pourquoi une partie de vous ne veut pas guérir ?

« Je ne comprends pas. Dès que ça va un peu mieux, je fais tout pour que ça foire. C’est comme si une partie de moi ne voulait pas guérir… »

Cette phrase, c’est celle de Manon, 32 ans, épuisée par une décennie de lutte contre la boulimie puis l’hyperphagie. Elle arrive dans mon cabinet avec l’énergie du dernier espoir. Elle a tout essayé : les régimes, les nutritionnistes, les psychologues. Chaque fois, le même scénario. Une période d’accalmie, une lueur d’espoir, puis une crise, violente, démesurée, qui anéantit tous ses efforts.

Elle se sent nulle. Faible. Incohérente.

Pourtant, ce qu’elle décrit, ce n’est pas un manque de volonté. C’est un mécanisme de défense puissant et terriblement logique : l’auto-sabotage.

Femme poupee marionnette manipulation auto-sabotage TCA

Le piège de la volonté : L’échec programmé face aux TCA

On nous a appris qu’il fallait « vouloir pour pouvoir ». Alors quand on veut de toutes nos forces sortir de l’enfer de la boulimie ou de la perte de poids liée à l’hyperphagie, et qu’on échoue, la conclusion est simple : on ne veut pas vraiment. On est coupable.

C’est faux. Terriblement faux.

L’auto-sabotage, c’est votre partie consciente qui appuie sur l’accélérateur pendant que votre inconscient écrase la pédale de frein. Vous pouvez avoir toute la volonté du monde, si une partie de vous freine des quatre fers, vous faites du sur-place en brûlant toute votre énergie.

Les régimes et le contrôle ne font qu’aggraver ça. Ils crient sur la partie de vous qui freine, la juge, la punit. Résultat ? Elle freine encore plus fort. Vous n’êtes pas faible. Vous luttez simplement contre la mauvaise partie de vous-même, avec les mauvaises armes.

L’auto-sabotage et l’inconscient : un mécanisme de survie

Le déclic pour Manon, ça a été de comprendre pourquoi cette partie d’elle sabotait tout. Et la réponse est toujours la même : pour la protéger.

Oui, vous avez bien lu.

Votre inconscient, dans sa grande sagesse, a associé la guérison à un danger.

Quel danger ?

  • La peur du vide : « Si je ne suis plus obsédée par la nourriture, qui suis-je ? De quoi vais-je remplir mes journées et mes pensées ? » Le TCA, aussi douloureux soit-il, est un compagnon familier. La guérison est un territoire inconnu et angoissant.
  • La peur de ne plus être aimée : Parfois, le trouble alimentaire est une façon (inconsciente) d’exister, d’attirer l’attention, ou de maintenir un équilibre dans la famille. Guérir, c’est prendre le risque de bousculer tout ça.
  • La loyauté à une souffrance passée : L’auto-sabotage peut être une manière de rester fidèle à une blessure. Comme si aller mieux était une trahison envers la petite fille qui a souffert.

Cet auto-sabotage n’est pas un signe de faiblesse, mais un mécanisme de survie dépassé. Votre inconscient utilise une vieille stratégie pour vous protéger d’une peur bien plus grande que celle de faire une crise.

L’hypnose comme thérapie : Dialoguer enfin avec la partie qui sabote

Alors, on fait quoi ? On continue à se battre ? Non. On change de stratégie. On arrête la guerre et on commence le dialogue. C’est là que l’hypnose change radicalement la donne pour sortir des troubles du comportement alimentaire.

L’hypnose ne sert pas à « forcer » l’inconscient à obéir. Elle permet de créer un pont, un espace de discussion sécurisé entre votre désir conscient de guérir et les peurs de votre partie inconsciente.

En séance, on ne va pas dire à cette partie « Arrête de saboter ! ». On va lui demander :

  • « De quoi as-tu si peur ? »
  • « De quoi essaies-tu de la protéger ? »
  • « De quoi aurais-tu besoin pour te sentir en sécurité et la laisser avancer ? »

C’est une négociation, un acte de paix. On rassure cette partie, on reconnaît son intention positive, et on lui propose de nouvelles façons, plus saines, de jouer son rôle de protectrice. C’est une approche douce qui marche pour la boulimie comme pour la perte de poids visée après des années d’hyperphagie. La plupart des solutions qu’elle a testé avant étaient vouées à l’échec car elles ne s’adressaient pas au bon interlocuteur.

L’hypnose ne force rien. Elle ouvre une porte pour que votre conscient et votre inconscient puissent enfin travailler ensemble vers le même objectif : votre liberté.

Arrêter de s’auto-saboter, ce n’est pas devenir plus forte. C’est devenir plus alignée. Ce n’est pas gagner une guerre contre soi-même, mais signer un traité de paix.

Et si le premier pas pour arrêter de vous saboter n’était pas de vous battre plus fort, mais de vous écouter plus profondément ?


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Le contrôle alimentaire nourrit vos crises de boulimie

Comment le perfectionnisme nourrit vos crises de boulimie: « Si ce n’est pas parfait, j’abandonne tout »

« J’avais tout bien fait. Mon plan alimentaire suivi à la lettre pendant trois jours… Et puis ce matin, au bureau, quelqu’un a ramené des croissants. J’en ai pris un. Et là, dans ma tête, une voix a dit : ‘C’est foutu pour aujourd’hui’. Le soir, c’était la crise de boulimie. Comme toujours. »

Cette phrase, c’est celle de Marion, 32 ans, en séance. Mais ça pourrait être la vôtre. Cette sensation que tout est une question de tout ou rien. Soit vous êtes parfaite, soit vous êtes un échec total. Il n’y a pas d’entre-deux. Et c’est précisément ce mécanisme qui vous enferme dans les troubles alimentaires, que ce soit la boulimie, l’hyperphagie ou une obsession du poids qui vous mène à l’épuisement.

Le piège du contrôle absolu dans les TCA

Vous connaissez ce mode de fonctionnement par cœur. C’est une règle invisible qui dirige votre vie : soit je fais les choses à fond, soit je ne les fais pas du tout.

Sur le papier, ça ressemble à de la discipline. Dans la réalité, c’est une prison.

  • Le régime parfait : Vous commencez un programme avec une motivation de fer. Salade, poulet, pas un gramme de sucre. Vous êtes une machine.
  • La fissure inévitable : Un imprévu, une invitation, une émotion trop forte… Et vous « craquez ». Un biscuit, un carré de chocolat.
  • L’abandon total : La petite voix du perfectionnisme crie : « Tu as tout gâché ! ». Puisque la journée n’est plus parfaite, autant la saboter complètement. La crise de boulimie ou d’hyperphagie n’est plus très loin. C’est la soupape de décompression après une pression intenable.

Femme en crise boulimie devant une bombe à retardement diable

Ce n’est pas un manque de volonté. C’est l’épuisement d’une lutte contre-nature. Vous demandez à votre corps et à votre esprit une perfection qu’aucun être humain ne peut atteindre. Le trouble alimentaire devient alors le symptôme de cette guerre intérieure.

Le jour où le déclic s’opère : et si le but n’était pas 100% ?

En séance, je demande souvent à mes clientes : « Et si, au lieu de viser 100% de réussite et d’échouer, vous visiez 70%… et que vous y arriviez chaque jour ? »

Le silence qui suit est souvent assourdissant. Pour beaucoup, c’est une idée révolutionnaire. Inconfortable, même.

Parce que le vrai problème n’est pas le croissant mangé au bureau. Le vrai problème, c’est la croyance inconsciente que la moindre imperfection est un échec total. C’est cette pensée binaire, ce mode « ON/OFF », qui est la véritable cause de vos crises. Vous ne faites pas une crise parce que vous manquez de contrôle ; vous faites une crise parce que vous essayez d’en avoir beaucoup trop.

Comment l’hypnose désamorce la bombe du perfectionnisme

Les régimes et les programmes alimentaires stricts renforcent votre perfectionnisme. Ils vous donnent encore plus de règles à suivre, et donc plus d’occasions d’échouer.

L’hypnose fait exactement l’inverse. On ne s’occupe pas de ce qu’il y a dans votre assiette. On s’occupe de la partie de vous qui a besoin que tout soit parfait : votre inconscient.

  • Identifier la croyance racine : D’où vient cette peur de l’imperfection ? Souvent, elle est liée à une peur de ne pas être aimée, de ne pas être assez bien. L’hypnose permet d’aller à la rencontre de cette croyance pour la transformer.
  • Apprendre la nuance : En état d’hypnose, on apprend à votre inconscient qu’il existe une infinité de possibilités entre le noir et le blanc. On lui apprend la flexibilité, la douceur, l’auto-compassion.
  • Désactiver le pilote automatique : On vient casser le lien quasi-immédiat entre « une erreur » et « la crise de boulimie ». On crée un espace pour que vous puissiez respirer et choisir autre chose. Une autre façon de gérer l’émotion.

L’hypnose ne vous demande pas d’être parfaite. Elle vous invite à être humaine. Elle vous aide a accepter vos failles, non pas comme des faiblesses, mais comme une partie de vous. C’est en acceptant de n’être parfaite qu’à 70% que vous vous libérez à 100% des troubles alimentaires.

Femme tient ballons roses et lache prise

Arrêtez de viser la perfection, visez la paix

Le chemin pour sortir de la boulimie ou de l’hyperphagie ne commence pas par un régime plus strict, mais par une paix plus profonde. Une paix avec l’imperfection.

La guérison de vos TCA ne commence pas le jour où vous suivez un plan à la perfection, mais le jour où vous vous pardonnez de ne pas le faire.

Et si la clé n’était pas de mieux contrôler, mais d’apprendre enfin à lâcher prise ?



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Agenda plein : la source de mes troubles alimentaires

Mon agenda est tellement plein, que ma tête n’a pas le temps de se vider, SAUF pendant les crises.

« Je veux vraiment m’en sortir, mais je n’ai littéralement pas le temps. C’est fou, non ? Je n’ai même pas le temps de prendre soin de moi. »

Cette phrase, c’est celle de Clara, 38 ans, assise dans mon cabinet pour la première fois. Une femme brillante, cadre supérieure, mère de deux enfants, amie dévouée. Sa vie est une réussite sur le papier. Un agenda rempli à ras bord, une efficacité redoutable. Et un secret qui la ronge depuis 15 ans : l’hyperphagie. Des crises qui la prennent le soir, quand tout se calme enfin.

Elle a tout essayé. Nutritionnistes, régimes, quelques séances de psy. Elle a lu des dizaines de livres sur le sujet. Elle a l’envie, la volonté. Mais rien ne tient. Chaque tentative de guérison est une ligne de plus sur sa to-do list, une tâche qu’elle finit par rayer, épuisée.

L’illusion de la vie remplie : un symptôme de vos troubles alimentaires

femme avec TCA débordée en crise alimentaire devant ordinateur charge mentaleLe problème de Clara n’est pas son manque de motivation. Son problème, c’est que sa vie est pleine. Trop pleine. Chaque minute est optimisée, chaque heure est rentabilisée. Il n’y a pas de place pour l’imprévu, pas de place pour le vide. Pas de place pour elle.

Et c’est là le cœur du sujet. Le trouble alimentaire, qu’il s’agisse de boulimie ou d’hyperphagie, n’est pas un problème de plus à caser dans un agenda surchargé. C’est le symptôme que l’agenda est déjà cassé.

Cette « plénitude » extérieure est le miroir parfait de ce qui se passe à l’intérieur. Elle remplit son estomac pour combler un vide émotionnel, de la même manière qu’elle remplit son emploi du temps pour ne pas affronter le silence.

Le bruit constant de sa vie l’empêche d’entendre ce qui murmure en elle. La nourriture devient alors la seule réponse possible, le seul réconfort tangible dans ce tourbillon incessant.

Thérapie des TCA : Pourquoi les programmes échouent quand la tête est pleine

Vous reconnaissez vous dans cette course effrénée ? Vous voulez suivre un programme, vous engager dans une thérapie pour sortir de la boulimie, mais chaque effort vous semble une montagne.

C’est normal. Un plan alimentaire, des exercices, même une thérapie par la parole, deviennent des devoirs supplémentaires. Des choses que vous devez faire. Mais la guérison des troubles alimentaires ne peut pas être un fardeau de plus.

Votre inconscient a mis en place ces compulsions pour une raison. Pour vous protéger, pour vous anesthésier d’une douleur, d’un stress, d’une solitude. Tant que vous ne lui donnez pas l’espace et le calme nécessaire pour l’écouter, il continuera de crier. Et son cri, ce sont les crises. Essayer de le faire taire avec un régime, c’est comme mettre un couvercle sur une cocotte-minute. Ça fini toujours par exploser.

L’hypnose : Créer un espace pour enfin cheminer vers la guérison

Alors, comment faire ? La solution n’est pas d’ajouter, mais de retirer. Il faut créer de l’espace.

C’est précisément ce que permet l’hypnose. Une séance d’hypnose n’est pas une tâche de plus. C’est un moment de pause. C’est un espace sacré que vous vous offrez, juste pour vous. C’est un endroit où vous n’avez rien à faire, rien à prouver, rien à contrôler. Juste à être.

En état d’hypnose, le bruit du mental s’apaise. On ne se bat plus contre les pensées obsessionnelles, on les laisse passer. C’est dans ce calme retrouvé qu’on peut enfin accéder à l’inconscient. On ne lui donne pas d’ordres, on dialogue avec lui. On écoute ses besoins, on comprend ses blessures, et on lui propose de nouvelles façons, plus saines, de vous protéger.

L’hypnose ne vous demande pas plus de temps ; elle vous en redonne. En libérant la charge mentale liée à la nourriture, elle libère des heures de votre journée. Des heures que vous pouvez enfin utiliser pour vous. Pour respirer. Pour vivre.

La première étape pour guérir de vos troubles alimentaires n’est pas de trouver le bon régime ou le bon programme. La première étape, c’est de vous autoriser à avoir de la place.

Et si le premier pas pour vider ce qui pèse sur votre corps, c’était de vider un peu votre tête ? C’est dans ce silence, dans cet espace que vous vous créez, que la voix de la guérison peut enfin se faire entendre.


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« J’ai trop honte pour en parler » : comment le secret nourrit vos troubles alimentaires

« J’ai trop honte pour en parler » : comment le secret nourrit vos troubles alimentaires

« Je ne pourrai jamais. Parler de ça… devant d’autres ? Elles vont penser que je suis faible, dégoûtante. Je me juge déjà tellement moi-même, je ne supporterai pas le regard des autres en plus. »

Cette phrase, c’est celle de Léa. Mais ça pourrait être la vôtre. C’est une des phrases que j’entends le plus souvent au cabinet. Elle est murmurée, chargée d’une honte si lourde qu’elle coupe le souffle.

Léa souffre d’hyperphagie et de crises de boulimie depuis près de dix ans. Dix ans de combat silencieux, de paquets de gâteaux cachés, de repas solitaires engloutis jusqu’à la nausée, et de sourires de façade pour masquer la détresse.

Le secret est les barreaux d’une prison.

Son gardien ? Le sentiment de honte qui empêche d’en parler et d’en sortir.

Le miroir qui ne juge pas : une thérapie face au jugement

Pendant des semaines, Léa a refusé l’idée d’une thérapie de groupe. L’idée même d’exposer ses failles la terrifiait. Pour elle, parler de sa boulimie, c’était comme avouer un crime.

Puis un jour, elle a accepté de juste « écouter », sans obligation de parler.

Et là, une autre femme a pris la parole. Elle a décrit la même spirale : le vide intérieur, la compulsion qui monte, le soulagement bref suivi par la vague immense de culpabilité. Elle a parlé de la honte le matin en se regardant dans le miroir. Elle a parlé de l’isolement.

Les mots qu’elle entend la percute de plein fouet. Ce n’était pas du jugement. C’était un miroir.

Pour la première fois, Léa n’a pas ressenti de la honte, mais une connexion. Elle n’était pas seule. Son monstre intérieur n’était pas unique.

La honte : le meilleur allié de votre trouble alimentaire

Comprenez bien une chose : la honte n’est pas une preuve de votre faiblesse, c’est le système de défense de votre TCA.

Votre trouble alimentaire (boulimie, hyperphagie) adore quand vous êtes seule. Il se nourrit de votre silence et de votre isolement. Chaque fois que vous vous cachez pour manger, que vous mentez sur ce que vous avez consommé, que vous refusez une sortie par peur d’une crise, vous lui donnez du pouvoir.

C’est un cercle vicieux parfait :

  1. Vous faites une crise (boulimie ou hyperphagie).
  2. La honte et la culpabilité vous envahissent.
  3. Vous vous isolez pour que personne ne voie votre « faiblesse ».
  4. La solitude nourrit le mal-être qui… déclenche la prochaine crise.

C’est un mécanisme conçu pour vous garder prisonnière.

Sortir de l’isolement : pourquoi l’hypnose est une solution pour vos troubles alimentaires

Les régimes ne fonctionnent pas sur le long terme car ils ignorent cette dimension. Ils vous parlent de calories, de portions, de volonté. Ils vous demandent de contrôler encore plus, ce qui ne fait qu’augmenter la pression et la culpabilité en cas d’« écart ». Ils ne vous parlent jamais de la honte.

L’hypnose, elle, ne s’adresse pas à votre volonté. Elle s’adresse directement à votre inconscient. C’est là que sont stockées les racines de la honte, les fausses croyances (« je ne vaux rien », « je suis incapable ») et les émotions que vous avez appris à anesthésier avec la nourriture.

Le travail en hypnose permet de :

  • Désamorcer la charge émotionnelle liée à la honte et au jugement.
  • Comprendre l’origine du vide que vous tentez de combler avec la nourriture.
  • Installer en vous un sentiment profond de sécurité et de bienveillance, pour que vous n’ayez plus besoin de vous cacher.

C’est une approche douce, qui ne vous demande pas de combattre, mais de comprendre et d’apaiser.

Et si votre plus grande peur était la clé de votre libération ?

La peur du jugement est légitime. Mais c’est aussi le verrou de votre prison.

Le jour où vous osez parler, dans un cadre sécurisant et sans jugement, vous ne faites pas que partager votre histoire. Vous commencez à reprendre le pouvoir sur votre trouble alimentaire. Vous réalisez que des dizaines, des centaines d’autres femmes vivent exactement la même chose.

Et cette prise de conscience est le tout début de la libération.

On ne guérit pas seule d’une maladie qui se nourrit de la solitude. Le premier pas vers la paix n’est pas de changer votre assiette. C’est de briser le silence.


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TCA : vous avez peur du groupe. C’est pourtant lui qui va vous aider à guérir.

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« Jamais de la vie. Me retrouver avec d’autres ? Pour qu’elles voient comment je suis ? Pour qu’on me compare ? C’est mon pire cauchemar. »

Cette phrase, c’est celle de Chloé, 32 ans, en proie à des crises de boulimie depuis l’adolescence. Quand je lui ai parlé des groupes de thérapie, son visage s’est fermé. Et je la comprends. Pour une personne souffrant de troubles alimentaires, l’idée même du groupe est terrifiante.

photo d'une fille souffrant de troubles alimentaires recroquevillée seule par terre car elle a peur du groupe

La peur du miroir : pourquoi le groupe fait-il si peur dans les TCA ?

Le trouble alimentaire est un secret. Une honte qu’on cache sous des sourires de façade, des vêtements amples ou une hyperactivité sociale. Rejoindre un groupe, c’est prendre le risque que ce secret soit révélé.

La peur est double :

  1. La peur du jugement : « Et si les autres pensent que je suis faible ? Que je n’ai aucune volonté ? » C’est la petite voix du TCA qui isole pour mieux régner.
  2. La peur de la comparaison : « Et si elles sont plus minces ? Si elles s’en sortent mieux que moi ? » Le corps devient un objet de compétition, même dans la souffrance.

La peur que le masque que vous portez tout les jours ne tombe, et que le monde découvre ce que vous vous efforcez de dissimuler : une immense vulnérabilité.

Le déclic : quand l’enfer de l’isolement devient un refuge

Pourtant, Chloé a fait le pas. La première séance fut silencieuse, tendue. Chaque femme présente semblait porter le poids du monde. Et puis l’une d’elles a parlé.

« Hier soir, j’ai vidé le frigo en rentrant du travail. En cachette. J’avais juste besoin de… remplir un vide. Après, je me suis détestée. »

Un silence. Et dans les yeux de Chloé, j’ai vu une larme. Puis une autre femme a enchaîné : « Ce vide, je le connais. Moi, c’est quand je me sens seule. La nourriture, c’est la seule chose qui me réconforte vraiment. »

Ce jour-là, Chloé n’a pas parlé. Mais elle a écouté. Et pour la première fois, elle a entendu ses propres pensées, sa propre honte, dans la bouche de quelqu’un d’autre.

Ce n’était pas un tribunal. C’était un miroir.

Le déclic fondamental a eu lieu : elle n’était pas seule. L’isolement, qui est le carburant de la boulimie et de l’hyperphagie, venait de se fissurer.

L’analyse du thérapeute : sortir de la honte toxique grâce au groupe

Le TCA vous murmure à l’oreille que vous êtes la seule. Un monstre, une exception. C’est son plus grand mensonge. Le groupe démolit ce mensonge en quelques minutes.

Le pouvoir du groupe réside dans la validation émotionnelle. Entendre une autre personne décrire votre propre souffrance a un effet thérapeutique immédiat. La honte change de camp : elle n’est plus en vous, elle est attachée à un mécanisme, à une maladie.

Cette validation émotionnel est le premier pas pour comprendre que les crises de boulimie ou la prise de poids liée à l’hyperphagie ne sont pas un manque de volonté, mais le symptôme d’une douleur plus profonde qui cherche à s’exprimer.

Hypnose et thérapie de groupe : le duo gagnant pour reprogrammer votre inconscient

Le groupe permet de déposer les armes, de se sentir en sécurité et comprise. Mais pour désamorcer les mécanismes profonds des TCA, il faut aller plus loin.

C’est là que l’hypnose entre en jeu. Le groupe crée le contenant : un espace de sécurité et de non-jugement. L’hypnose travaille sur le contenu : elle va à la rencontre de votre inconscient pour reprogrammer les schémas qui déclenchent les crises.

Le groupe rassure votre conscient, l’hypnose parle à votre inconscient.

En état d’hypnose, on ne parle plus de nourriture. On parle de ce besoin de réconfort, de cette peur de l’abandon, de cette difficulté à gérer le stress ou la tristesse. On donne à votre inconscient de nouvelles stratégies, plus douces et plus saines, pour répondre à ces émotions.

groupe de quatre personnes vus de dos se tenant la main

Conclusion : Oser faire le premier pas vers la libération des TCA

La peur du groupe est légitime. C’est la peur de votre propre vulnérabilité. Mais cette vulnérabilité, une fois partagée, devient votre plus grande force. Elle brise les chaînes de l’isolement et ouvre la porte à une guérison profonde et durable.

Vous n’avez pas à traverser ça seule. Le groupe ne vous juge pas. Il vous attend.


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Les TCA vous laissent en morceaux comme Madame Patate, qui se déteste

Madame Patate est désemparée : quand les TCA vous laissent en 1000 morceaux.

« J’ai l’impression d’être un jouet cassé. Vous savez, comme une Madame Patate à qui on aurait mis les bras à la place des oreilles et le nez dans le dos. Tout est de travers, rien n’est à sa place. Et surtout, surtout, je me sens moche. Terriblement moche. »

Poupées en pâte à modeler représentant un couple avec nourriture, symbolisant la boulimie et la hyperphagie.

Quand Léa prononce ces mots, sa voix est à peine un murmure. Des années qu’elle se bat. Des années qu’elle assemble et désassemble les pièces de sa vie, de son corps, en espérant trouver la bonne combinaison. En vain. La boulimie et l’hyperphagie l’ont laissée en miettes, persuadée que son corps est une erreur de la nature.

Le puzzle impossible de la guérison des troubles alimentaires (TCA)

Léa, c’est peut-être vous. Cette femme brillante, drôle, aimante, mais qui cache une guerre intérieure.

Elle a tout essayé. Vraiment tout.

Les régimes stricts qui promettaient la lune et qui l’ont fait chuter encore plus bas. La nutritionniste bienveillante, mais dont les plans alimentaires finissaient toujours au placard, balayés par une crise de boulimie. Le psychologue qui écoutait, mais sans jamais trouver le bouton pour éteindre le chaos dans sa tête.

Chaque tentative est une pièce qu’elle essaie de forcer dans le puzzle. Mais ça ne marche pas. Pire, ça abîme les autres pièces. À chaque échec, c’est un peu plus de soi qui se détache. Un bras qui tombe, un pied qui se perd. Elle se regarde et ne voit qu’un assemblage incohérent, une créature difforme. Le miroir ne ment pas, pense-t-elle. Il ne fait que confirmer le monstre qu’elle sent à l’intérieur.

La dysmorphophobie, ce miroir qui déforme la réalité

« Je me dégoûte. Je ne vois que ce ventre, ces cuisses… C’est une obsession. Je pourrais perdre 10 kilos, je me trouverais toujours trop grosse. C’est comme si mon cerveau avait une image de moi qui ne changera jamais. »

Cette haine du corps, c’est le cœur du problème. Ce n’est pas juste une question de kilos. C’est une conviction profonde d’être fondamentalement imparfaite. La dysmorphophobie, c’est ce filtre déformant qui vous fait voir de la laideur là où il n’y en a pas.

Votre nez ? Trop grand. Vos hanches ? Trop larges. Votre peau ? Pleine de défauts.

Votre estime de vous-même est éparpillée par terre, en mille morceaux, comme les accessoires de Madame Patate après le passage d’un enfant frustré. Chaque crise de boulimie ou d’hyperphagie n’est qu’une tentative désespérée de ramasser les morceaux, de combler le vide laissé par ce manque d’amour pour soi. Mais ça ne fait que renforcer le chaos.

L’inconscient, ce grand architecte de notre puzzle intérieur

Le déclic pour Léa, ça a été de comprendre une chose simple mais révolutionnaire : le problème n’a jamais été la nourriture.

La nourriture n’est que le symptôme. Une solution temporaire et destructrice à une douleur bien plus ancienne. Les régimes, le contrôle… tout ça, c’est s’acharner sur la mauvaise pièce du puzzle. On essaie de changer le nez de Madame Patate alors que c’est sa base qui est instable.

Le véritable problème se trouve dans l’inconscient. C’est lui qui a mélangé toutes les pièces. C’est lui qui a appris, un jour, que manger calmait une angoisse, comblait une solitude, anesthésiait une tristesse. C’est une stratégie de survie qui est devenue une prison. Vouloir s’en sortir par la seule volonté, c’est comme demander à Madame Patate de se reconstruire toute seule. C’est impossible.

L’hypnose : retrouver la notice de montage pour se libérer des TCA

Alors, comment on fait pour tout remettre en ordre ?

C’est là que l’hypnose entre en jeu. L’hypnose, ce n’est pas de la magie. C’est un dialogue direct avec votre inconscient, le grand architecte. C’est lui donner une nouvelle notice de montage, plus saine, plus douce.

Plutôt que de vous battre contre les crises de boulimie, l’hypnose vous aide à comprendre ce qu’elles viennent dire.

Plutôt que de vous forcer à aimer ce corps que vous détestez, elle travaille à réparer l’estime de soi à la racine.

Elle ne vous met pas au régime ; elle vous apprend à gérer le stress, à vivre vos émotions au lieu de les manger.

Progressivement, avec l’hypnose, on ramasse les pièces. On nettoie la vieille colle des croyances limitantes (« je suis grosse donc je suis moche »). Et on réassemble le puzzle, mais cette fois, dans le bon ordre. Le nez retrouve sa place, les bras aussi. Chaque pièce retrouve sa fonction, en harmonie avec les autres.

Le miroir ne change pas. C’est le regard que vous portez sur lui qui se transforme. Vous ne voyez plus un monstre, mais une femme en reconstruction. Une femme qui apprend enfin à s’aimer, pièce par pièce. Et ça, ça change absolument tout.


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Définitions et critères pour définir chacun des troubles alimentaires ( TCA ) :

Critères qui définissent chacun des troubles alimentaires ( TCA ) :

Les troubles alimentaires peuvent se découper en grandes familles (Anorexie mentale / anorexie restrictive, la boulimie, l’hyperphagie et l’ARFID) correspondant aux différents troubles du DSM-5 (recueil de référence sur les maladies mentales) :

Trouble alimentaire, hypothèse d'une boulimie ou hyperphagie, livre sur les troubles alimentaires, solution Hypnose Paris 9 Opera, Robin TCA.

Section A : Comportements Restrictifs (Anorexie Mentale)

Cette section évalue les trois critères fondamentaux de l’anorexie mentale selon le DSM-5 :

  • La restriction alimentaire conduisant à un poids significativement bas

  • La peur intense de prendre du poids ou comportements persistants l’empêchant

  • L’altération de la perception corporelle et son influence sur l’estime de soi

Elle distingue également les deux sous-types : restrictif et boulimique/purgatif.

Section B : Comportements Boulimiques (Boulimie)

Basée sur les critères DSM-5 de la boulimie :

  • Épisodes récurrents d’hyperphagie avec perte de contrôle

  • Comportements compensatoires (vomissements, laxatifs, exercice excessif)

  • Fréquence d’au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois

  • Auto-évaluation influencée par le poids et la forme corporelle

Section C : Hyperphagie sans Compensation (ou Hyperphagie Boulimique)

Évalue les critères du trouble d’hyperphagie boulimique :

  • Épisodes d’hyperphagie récurrents avec perte de contrôle

  • Caractéristiques associées (manger rapidement, jusqu’à distension, sans faim, etc.)

  • Souffrance marquée

  • Absence de comportements compensatoires (différence clé avec la boulimie)

Section D : Évitement et Restriction Alimentaire (ARFID)

Couvre le trouble d’évitement/restriction de l’ingestion d’aliments :

  • Incapacité persistante à répondre aux besoins nutritionnels

  • Conséquences cliniques (perte de poids, carences, dépendance aux suppléments)

  • Les trois motivations principales : manque d’intérêt, sensibilité sensorielle, inquiétudes concernant les conséquences

Section E : Comportements Alimentaires Atypiques

Inclus les troubles moins fréquents :

  • Pica : ingestion de substances non alimentaires

  • Mérycisme : régurgitation répétée de nourriture

Section F : Impact et Contexte

Évalue l’impact fonctionnel et la sévérité des symptômes, essentiels pour déterminer la signification clinique des comportements.

Limites et Recommandations

⚠️ Important : Ce questionnaire est un outil d’auto-évaluation qui ne remplace jamais une évaluation clinique professionnelle (médecin généraliste, médecin nutritionniste, psychiatre…) . Il doit être utilisé comme un complément aux outils validés existants comme le SCOFF-F pour le dépistage rapide ou l’EDE-Q pour l’évaluation détaillée.


Si vous souffrez de boulimie ou d’hyperphagie, vous pouvez suivre ce lien :


Comment choisir un bon spécialiste des troubles alimentaires ?

Comment choisir un spécialiste pour surmonter les troubles alimentaires (TCA) ?

Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont des pathologies complexes et multifactorielles qui touchent plus de 600 000 jeunes en France. Représentant la deuxième cause de mortalité prématurée chez les 15-24 ans, ils exigent une prise en charge rapide et spécialisée.

Face à l’ampleur des choix disponibles concernant l’accompagnement à la perte de poids et les troubles alimentaires, il est parfois difficile de s’y retrouver.

Cet article répond aux questions telles que :

  • Quels sont les différents métiers en lien avec les troubles alimentaires ?
  • Comment gérer les urgences ? 
  • Quelles sont les solutions les plus efficaces pour mettre fin aux TCA ?
  • Vers qui se tourner pour se sentir à l’aise tout le long du processus de guérison ?

Choisir le bon spécialiste pour un trouble du comportement alimentaire (TCA) est une démarche cruciale qui commence par la consultation d’un médecin généraliste. C’est lui qui posera un premier diagnostic et orientera vers une équipe pluridisciplinaire (psychiatre, nutritionniste, hypnothérapeute).

Cet article vous guidera à travers les étapes essentielles pour trouver les bons accompagnements.

Comprendre les Troubles du Comportement Alimentaire

femme-de-dos-mains_ligotées_metre_ruban_salade_regime_drastiqueAvant de chercher de l’aide, il est important de nommer le mal. Les TCA sont des maladies psychiatriques caractérisées par une perturbation grave du comportement alimentaire et une préoccupation excessive concernant le poids et l’apparence physique.

  • L’anorexie mentale se manifeste par une restriction alimentaire drastique menant à une perte de poids significative et une peur intense de grossir, malgré un poids déjà très bas.
  • La boulimie se caractérise par des crises de suralimentation (ingestion d’une grande quantité de nourriture en peu de temps avec un sentiment de perte de contrôle), suivies de comportements compensatoires inappropriés (vomissements, prise de laxatifs, jeûne, exercice excessif).
  • Problème de surpoids / L’hyperphagie boulimique (ou Binge Eating Disorder) : Elle se définit par la survenue répétée de crises de suralimentation similaires à celles de la boulimie, avec un sentiment de perte de contrôle. Cependant, à la différence de la boulimie, ces épisodes ne sont pas suivis de comportements compensatoires (vomissements, prise de laxatifs, etc.). Ces crises entraînent une grande souffrance psychologique, de la culpabilité et de la honte. Ce trouble est souvent associé à un surpoids ou une obésité, mais il peut toucher des personnes de tous poids.

Il est crucial de noter que dans deux tiers des cas, la boulimie se déclare après un épisode d’anorexie. Le corps et l’esprit, épuisés par la restriction, développent des pulsions compensatoires qui mènent aux crises. Cette porosité entre les diagnostics souligne la nécessité d’un suivi adapté et vigilant.

Étape 1 : Les solutions d’urgence et le rôle central du médecin

Face à un TCA, la première porte à pousser est celle de votre médecin généraliste. Seul un professionnel de santé peut poser un diagnostic fiable, évaluer la gravité de la situation et écarter d’autres causes médicales. Il est le coordinateur des soins et vous orientera vers les spécialistes adéquats.

En cas de crise ou de danger immédiat, il est impératif d’agir vite. Une crise de boulimie sévère, des douleurs thoraciques, des vomissements sanglants ou un risque suicidaire élevé (35 % des personnes boulimiques font des tentatives de suicide) nécessitent une intervention d’urgence.

Numéros et ressources à connaître :

  • Urgences médicales graves : Contactez le SAMU (15) ou le numéro d’urgence européen (112).
  • Ligne d’écoute spécialisée : Anorexie Boulimie Info Écoute au 09 69 325 900 (disponible du lundi au vendredi, de 16h à 18h) pour parler à des psychologues, médecins et associations.
  • Fédérations et associations : La FFAB (Fédération Française Anorexie Boulimie)regroupe des spécialistes et peut vous aider à trouver des professionnels dans votre région.
  • Les outre mangeurs anonymes : réunions basées sur les 12 piliers des alcooliques anonymes mais adaptés aux troubles alimentaires (Lien).

L’hospitalisation est parfois nécessaire en cas de complications métaboliques (hypokaliémie), de déshydratation sévère ou de détresse psychologique intense.

Étape 2 : Les différents profils d’accompagnants

La bonne relation thérapeute-patient est fondamentale concernant tout le suivi. La sortie des troubles élémentaires va demander un long chemin (un an minimum), il s’agit d’être accompagné de près par quelqu’un en qui vous avez pleinement confiance pour vous confier.

Parcourons les différents rôles des accompagnants qui existent. De manière générale, veuillez veiller à ce que les personnes soient spécialisées dans les troubles alimentaires (rare!) pour éviter toute mise en danger (hors médecin) :

Le Nutritionniste (médecin) : Ce terme n’est pas un titre protégé. Il est souvent utilisé par un médecin ayant suivi une formation complémentaire en nutrition (médecin-nutritionniste). Il peut donc poser des diagnostics et prescrire. D’autres personnes sans formation médicale peuvent aussi utiliser ce titre, d’où l’importance de vérifier les qualifications.

Psychiatre (médecin) : c’est un médecin, il peut prescrire des médicaments et des analyses sanguines tout comme le médecin généraliste. Attention de ne pas confondre avec un psychologue ou psychanalyste.

Le Psychologue : Il utilise des techniques d’entretien pour analyser vos comportements et vos pensées. Son travail se concentre principalement sur les difficultés présentes et sur la manière dont votre raisonnement influence vos actions au quotidien.

Le Psychanalyste : À la différence du psychologue, il n’a pas de bac +5 en psychologie, il a suivi lui-même une psychanalyse. Son approche est centrée sur l’exploration de votre passé. La thérapie consiste à parler longuement de votre histoire personnelle et de votre enfance pour tenter d’y trouver des liens avec vos problèmes actuels.

Le Diététicien : C’est un professionnel de santé paramédical, il aide à restructurer l’alimentation de manière concrète, à apaiser la relation avec la nourriture et à déconstruire les peurs alimentaires, sans jugement ni régime.

Les Autres Approches Complémentaires

En parallèle du suivi médical, diverses thérapies en médecine douce peuvent offrir un soutien. Des pratiques comme la sophrologie, l’art-thérapie ou le yoga sont parfois utilisées pour aider à la gestion du stress et à la reconnexion avec le corps. Elles visent à apporter un bien-être général en complément du traitement de fond.

Étape 3 : Avantages / inconvénients de chacun des accompagnants

Le médecin généraliste est souvent le premier point de contact (fondamental !!). Son rôle est d’évaluer la santé physique de la personne et d’identifier les risques liés aux TCA. Il peut également orienter le patient vers des spécialistes.

  • Avantages : * Première évaluation et dépistage de complications (dénutrition, carences, troubles cardiovasculaires).
    • Prescription d’examens complémentaires (bilans sanguins) et de médicaments pour d’éventuels symptômes associés (anxiété, dépression).
    • Coordination du parcours de soins.
  • Limites : * Souvent non spécialisé dans les TA, il peut parfois sous-estimer la gravité de la situation ou ne pas disposer des outils pour une prise en charge complète.
    • Manque de formation sur les aspects psychologiques et nutritionnels complexes des TCA.

Les autres thérapeutes :

Le diététicien/nutritionniste :

Le diététicien est un professionnel de santé spécialisé dans l’alimentation et la nutrition. Son rôle est de rétablir un rapport sain avec la nourriture.

  • Avantages : * Approche scientifique et personnalisée de la nutrition pour corriger les carences et retrouver des habitudes alimentaires régulières.
    • Éducation nutritionnelle pour déconstruire les mythes liés à la nourriture et au poids.
    • Aide à la re-régularisation des apports et à la diversification alimentaire.
  • Limites : * Ne traite pas les causes psychologiques profondes du trouble.
    • Certains peuvent être trop axés sur les chiffres et les calories, ce qui peut être contre-productif et renforcer le trouble chez certaines personnes.

Le psychologue/psychothérapeute :

Le psychologue est essentiel pour aborder les causes psychologiques des TCA. Il aide la personne à comprendre les pensées, les traumatismes et les schémas relationnels qui sous-tendent le trouble.

  • Avantages : *Peut aider à comprendre les origines de l’anxiété liée à la nourriture et à l’image corporelle.
    • Permet de parler et d’aborder oralement les schémas de pensée courant.
  • Limites : * Ne remplace en aucun cas le médecin.
      • Les résultats peuvent varier d’une personne à l’autre et ne sont pas garantis.
      • Le choix d’un bon praticien spécialisé est crucial.
      • Peut ne pas travailler sur les émotions et donc donner la sensation de ne pas progresser

Le spécialiste de l’hypnose

L’hypnothérapeute peut être un complément à une prise en charge traditionnelle. L’hypnose vise à travailler sur l’inconscient pour modifier les émotions sources des troubles alimentaires pour ne plus rejouer les mêmes mécanismes.

  • Avantages : * Traitement des racines du problème (faible estime de soi, anxiété, traumatisme).
    • Apprentissage du relationnel plus sains car exclus les émotions négatives de l’inconscient.
    • Permet d’aborder des schémas de pensée et des émotions ancrées profondément, sans passer par la conscience.
  • Limites : * Ne peut pas prendre en charge les aspects médicaux ou nutritionnels.
    • Aucune connaissance en TCA (souvent)
    • Suivi très ponctuel (quelques séances)

Les autres accompagnants :

Le coach et le mentor

Le coach ou le mentor est un guide personnel qui travaille sur les objectifs et les actions. Dans le contexte des TCA, il se concentre sur le changement de comportement. Le coach est dans l’action, le mentor est plus un guide et une référence.

  • Avantages : * Approche très pratique et orientée vers les solutions.
    • Encourage la responsabilisation et la prise d’autonomie.
    • Peut être un soutien quotidien pour la motivation et le maintien des efforts.
  • Limites : * Ne sont pas des professionnels de santé. Ils ne peuvent pas diagnostiquer ou traiter un TCA.
    • Leur rôle se limite à l’accompagnement et au soutien.
    • Un coach ou un mentor non qualifié peut aggraver le trouble en donnant de mauvais conseils.

Le pair aidant

Le pair aidant est une personne qui a elle-même surmonté un TCA et utilise son expérience pour soutenir les autres.

  • Avantages : * Compréhension profonde et empathique de l’expérience vécue.
    • Source d’inspiration et de motivation.
    • Crée un sentiment de communauté et de non-jugement.
  • Limites : * L’expérience personnelle, bien que précieuse, ne remplace pas une formation professionnelle.
    • Le partage d’histoires peut parfois être un déclencheur pour certaines personnes.
    • Le pair aidant peut parfois s’identifier trop à la personne aidée, ce qui peut créer une dépendance ou un manque de distance nécessaire.

Les influenceurs ou instagrameurs peuvent, dans certains cas, endosser un rôle de mentor ou de pair aidant, souvent sans en avoir la qualification.

  • Avantages (quand ils sont bienveillants et formés – rare) : * Permettent de briser l’isolement et de sensibiliser à grande échelle aux TA.
    • Certains partagent leur propre parcours de manière authentique et inspirante.
    • Ils peuvent mettre en lumière des ressources et des professionnels.
  • Limites : * Risque de glorification du trouble ou d’une guérison idéalisée. * Les photos et les récits peuvent être un puissant déclencheur de comparaisons et de rechutes.
    • Absence potentielle de cadre éthique et professionnel lié à l’absence de formation et d’expérience d’accompagnement de
    • Certains créateurs de contenu non qualifiés peuvent donner des conseils dangereux.
    • Etre sorti soi même des troubles alimentaires n’en fait pas forcément un bon accompagnant

Un programme spécial TCA à base d’hypnose : une approche complémentaire puissante pour traiter les TCA

Une fois le cadre médical sécurisé, des approches complémentaires peuvent considérablement accélérer et approfondir la guérison. Les programmes à base d’hypnose peuvent être une solution particulièrement efficace contre les troubles alimentaires pour agir sur les mécanismes inconscients qui sous-tendent les troubles.

Profil ombre bleue avec plante qui sort du cerveau hypnose santé mentale

Contrairement aux idées reçues, l’hypnose n’est pas une perte de contrôle mais un état de conscience modifié qui permet d’accéder aux ressources de l’inconscient. Dans le cadre des troubles alimentaires, elle permet de :

  • Gérer les pulsions et les crises : En travaillant sur les déclencheurs émotionnels (stress, anxiété, tristesse), l’hypnose aide à désamorcer l’automatisme de la crise de boulimie ou d’excès alimentaire généralisé.
  • Modifier la perception du corps : Elle aide à reconstruire une image corporelle plus juste et bienveillante, en apaisant la dysmorphophobie.
  • Renforcer l’estime de soi : L’hypnose permet de travailler sur les croyances limitantes et les schémas de pensée négatifs qui alimentent le trouble.
  • Retrouver les sensations alimentaires : Elle aide à se reconnecter aux signaux de faim et de satiété, permettant de manger de manière plus intuitive et sereine.

Il est essentiel de choisir un(e) hypnothérapeute formé(e) et spécialisé(e) dans l’accompagnement des TCA qui propose un suivi de plusieurs mois pour permettre la pérennité de la sortie définitive des troubles alimentaires.

L’hypnose ne remplace bien sûr pas le suivi médical, mais elle en est un formidable allié, offrant des outils concrets pour transformer durablement la relation à la nourriture et à soi-même.

Vous sentez qu’une partie du problème reste encore inaccessible ?

Le suivi médical et nutritionnel est le pilier de votre guérison, vous avez conscience que vos comportements alimentaires sont souvent une réponse à un stress intense, à des émotions envahissantes ou à des croyances limitantes profondément ancrées comme « je ne suis pas assez bien » ou « je dois tout contrôler » ?

Si vous recherchez une approche complémentaire pour travailler sur ces aspects psychologiques fondamentaux, l’hypnose est une voie privilégiée. Elle vous permet de dialoguer avec votre inconscient pour :

  • Désamorcer les automatismes liés au stress.
  • Transformer les croyances limitantes qui sabotent votre estime personnelle.
  • Apprendre à gérer vos émotions sans recourir à la nourriture.
  • Trouver enfin le lâcher-prise nécessaire pour vous libérer du cycle du TCA.

En un mot, de nombreuses solutions existent et vont vous aider à transformer profondément votre relation à la nourriture et les troubles alimentaires qui en découlent.

N’attendez plus que les problèmes partent d’eux-mêmes, prenez les choses en main dès maintenant ! 


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