Episode 3 –
La gestion des émotions 2
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Prendre conscience de ces émotions qui font grossir
Prenons le temps de réfléchir quelques instants… Observez ce qui vous passe par l’esprit à quand vous avez envie de manger du chocolat… Une image, un souvenir, une sensation dans la bouche ou le corps ?
Essayez bien de vous connecter au moment où vous vous dites : “ J’ai bien envie de manger un morceau de chocolat ».
Alors pour beaucoup de personnes, ça va être :
- “ j’ai plutôt envie de manger du chocolat à la fin du repas”
- “ je vais avoir l’idée où l’image du chocolat qui me vient d’avoir l’esprit puis ensuite je vais avoir le goût qui va me venir en bouche”.
En plus, le chocolat n’est même pas là alors qu’il vous donne déjà envie, et il va se faire sentir dans tout un tas d’endroit du corps. Vous êtes d’une certaine manière, hypnotisé par le chocolat. C’est fou non ? Donc cherchons dans cet article un moyen de vous déshypnotiser du chocolat ! Par ailleurs, je vous ai fait faire cet l’exercice dans l’objectif de prendre conscience de ce qui se passe à l’intérieur de vous. Ainsi, il sera plus simple de le stopper !
En France nous avons un problème de mes connaissances de nos émotions, et de ressentis dans le corps.
Il semblerait que 5 à 10 % des personnes seulement soit capable de savoir ce qui se passe dans leur corps. En effet à l’école, on a tendance à mettre l’accent sur des valeurs très cartésienne, très mathématiques. Un ensemble de choses qui sont très rationnel et assez loin de l’émotionnel. Or, les émotions a tendance à prendre le pas sur beaucoup de situations de notre vie. Et surtout lorsqu’il s’agit de manger !
Deuxième question : « Quelles émotions vous donnent envie de manger du chocolat ?” :
Du coup, vous commencez à comprendre le principe de l’exercice. Prenez une feuille, prenez le temps de griffonner ce qui se passe en vous. Notez ainsi certaines choses avant de continuer cet article.”
Régulièrement ce qui vient c’est : Le stress, la colère, la culpabilité, l’angoisse de l’avenir…
Pour beaucoup de personnes le chocolat et comme à refuge, il permet de penser à autre chose. Par exemple, de se rappeler de bons moments agréables en famille comme le dîner dominical.
Là où je veux en venir, c’est que vous allez avoir tendance à gérer les envies de chocolat en stoppant le comportement, c’est quelque chose de superficiel, et non en résolvant le fond du problème.
Vous allez probablement être obsédée par les conséquences négatives, la prises de poids lié au fait de trop manger de chocolat. Ce qui, disons le très clairement, a tendance à amplifier le problème.
Ainsi, vous allez avoir tendance à vous poser tous les jours et vous dire :
“Est-ce que j’ai pris du poids ?”
“Ah, je n’aurais pas dû grignoter ce chocolat, et du coup j’ai pris du poids, il faut que j’arrête de manger ou je fasse une heure de cardio.”
Et ainsi dans tous les cas vous allez vous punir de vous être fait plaisir. Ce qui a pour conséquence d’avoir un rapport sado-masochiste avec le grignotage. Sans oublier la dévalorisation de soi “je suis trop nul, je ne suis pas capable de me restreindre (=culpabilité)”. Ce qui alimente tout un cercle vicieux.
S’ajoute à cela une méthode défaillance pour contrôler tout cela, en effet vous allez utiliser la méthode de la “volonté consciente”, ce fameux comportement logique et cartésien que je vous ai cité plus haut. Vous dites sûrement que si vous mangez moins ou arrêter de manger du chocolat alors vous arrêterez de prendre du poids.
Vous allez avoir tendance à contrôler votre alimentation pour contrôler vos compulsions. Mais ça ne se passe pas du tout comme ça, car si on était capable de contrôler ses envies de chocolat de façon consciente, vous auriez déjà des résultats.
Ainsi, vous aurez des résultats plus probants en passant par les émotions. Vous allez avoir besoin de les apaiser. Mais comment faire ?
Et bien l’idée c’est de laisser le ventre décider ce que l’on mange et non pas la tête. Afin que le ventre puisse s’occuper de nourrir le corps ! Il a 500 million de neurones pour s’occuper de cela, laissez la tête et sa volonté de contrôle, tranquille !
En effet, le ventre à plusieurs fonctions :
- Savoir quoi manger ? (= ce qui donne nos préférences alimentaires)
- Est-ce que j’ai fait ou pas faim ? Et donc nous dire : Quand manger (= pendant ou en dehors des repas, peu importe)
- Quelle quantité manger ? Et de nous faire ressentir la satiété.
Souvent les émotions vont avoir tendance à court-circuiter les sensations du ventre. À tel point que que vous mangiez ou pas ce chocolat que vous voulez dans tous les cas vous aurez tard. Si vous le manger, vous allez avoir de la culpabilité car ce n’est pas forcément bon pour vous dans ces quantités là. Et si vous ne mangez pas, vous allez être obsédé jusqu’à ce que vous craquiez et en mangiez.
Les personnes naturellement mince justement, ne réfléchissent pas à savoir ce qu’elles s’interdire. Si elles ont envie de manger quelque chose qui leur fait plaisir, et que le ventre dit “oui j’ai faim/encore faim”, elles vont le manger. La gourmandise est assez limité chez les personnes minces, ou alors ils vont avoir mécanisme de rééquilibrage naturel dans les jours qui viennent, où ils vont se retrouver à avoir des repas plus léger pour les repas suivants, car ils n’auront pas faim.
Et ça vous pouvez le retrouver ! Vous l’aviez étant bébé, vous pourrez alors le retrouver (Pensez à vous inscrire dans la newsletter en bas, pour recevoir les exercices).
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Balance ta balance !
Toujours dans cette liste des choses qui alimentent le cercle vicieux et qui a tendance à vous faire grossir car vous utilisez le mauvais mécanisme de contrôle de l’alimentation : C’est LA BALANCE !
En effet la balance, agit comme un dictateur, comme un couperet qui vous tombe dessus. Cette balance vous autorise ou vous interdit de manger. En général c’est un impact très fort sur vos émotions, surtout quand vous êtes déçue ou triste de ne pas avoir atteint le chiffre que vous voulez. Et à ce moment là vous avez encore plus envie de manger pour compenser ses émotions. Et c’est un cercle vicieux qui s’installe.
Vous savez qu’aller vous peser va mal se terminer, mais vous allez indéfiniment tenter de chercher de la fierté ou du réconfort dans un nombre (qui ne veut rien dire soit dit en passant). Et que le même schéma va se dérouler tous les jours :
“Oh, j’ai pris du poids, oh la la la, ce n’est pas possible, je ne sais plus quoi faire, je suis incapable, tous les efforts et sacrifices que je fais ne servent à rien etc… ».
Bref, ça vous démoralise et tue toutes bonnes initiatives car vous n’avez pas les résultats que vous vouliez à court terme.
C’est pour ça que je recommande aux gens de se peser une fois par mois et de mesurer plutôt en essayant un vêtement particulier (pantalon, jean…).
Petit rappel au passage : votre poids ne conditionne pas votre droit à vous aimer ou à être aimé. Mais ça, ça sera pour un autre épisode…
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Le sport fait maigrir
Attention, le sport fait grossir ! Alors les gens me disent : « quoi le sport ça ne fait pas grossir, ça fait maigrir Robin, ne raconte pas de bêtise ».
Eh bien en fait, pas tout à fait. Le sport peut faire grossir dans le sens où, si vous vous remettez au sport, eh ben vous allez gagner de la masse musculaire. En effet, le muscle prend près de deux fois moins de place que la graisse, pour le même poids !
Ainsi, votre poids peut stagner avec le sport. Vous pouvez alors réussir au niveau de l’alimentation et au niveau du sport, mais la balance ne vous montrera pas ce changement. Essayer un pantalon ou faire des photos de vous de face et de côté, sera un indicateur bien plus fiable !
Bref, moins se peser c’est moins se culpabiliser.
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La critique envers soi-même :
« Oh, je suis trop grosse »
« oh je suis trop moche »
« oh, non non, je suis nul je ne suis pas bien. »
Les reprochent que vous vous faites vont avoir pour conséquence de vous couper de la vie réelle : vous arrêtez de sortir au restaurant, de peur de craquer de les profiteroles au chocolat, la tarte tatin ou devant le cheese-cake.
Ou vous devinez magiquement le futur et les pensées des gens, telle madame Irma : « Les gens vont commencer à me critiquer, en me disant, non mais pourquoi est-ce que tu manges ça, tu ne devrais pas, tu as vu ton poids ? Tu devrais manger une petite salade, tu ne devrais pas prendre de dessert, tu devrais…”
Vous le voyez là le jugement que vous vous portez, qui vous détruit votre moral et vous fait compenser encore plus avec de la nourriture??
Bref, vous avez tendance à vous raconter beaucoup de choses, à vous juger, et ça, ça ne vous aide pas du tout. Le jugement que vous imaginez que les autres ont est faux. Et quand bien même dans les 0,1% de cas ça serait vrai, est-ce que ça les regarde ??
Et puis si vraiment vous voulez essayer, si vous demander à des gens intelligents, bienveillants, et non jugeur… ce qu’ils en pensent de votre façon de manger, beaucoup de gens vous répondraient de la même manière : » j’en ai rien à faire, tu fais ce que tu veux, c’est ta vie. »
Pour La personne qui a tendance à vous dire, tu ne devrais pas manger ceci ou cela, ça à tendance à être vos très très proche, peut-être votre mère ou votre belle-mère, qui fait des régimes elle-même et qui n’y arrive pas. Souvent, elle vous impose un régime qu’elle-même n’arrive pas à tenir, bref dans tous les cas, c’est un échec.
Il est possible, qu’il y ait même des gens qui vous diront : « Ben écoute, fais toi plaisir, pourquoi tu ne mangerais pas, on a qu’une vie, ce n’est pas un problème. »
Donc ne vous fiez pas aux regard des autres, ça ne vous aide pas. En plus c’est même faux, car vous avez tendance à penser, que vous pouvez lire les pensées des autres alors qu’en fait, ça ne l’est pas du tout. Donc poser la question aux alentours, vous verrez souvent que ça a vous déculpabiliser. Et vous permettre de vous apercevoir que souvent, le jugement à l’intérieur de vous et plus fort que le jugement des autres.
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